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Malaisie du 1er au 28 juillet 2011
30 juin & 1er juillet - Départ...
J'ai beau avoir tout préparé à l'avance, le stress est quand même un peu là au dernier
moment, n'y a-t-il pas quelque chose qu'on aurait oubié ? Enfin, on a nos billets d'avion,
nos passeports, nos cartes bleues, donc le prncipal ! Départ du boulot vers 15h,
récupération de Pierrick à l'école, Marine est déjà à la maison, vidage du congélateur/frigo,
arrêt de l'électricité, notre taxi-mamie arrive, Pierrick traîne à se changer et à mettre
ses chaussures de marche, enfin, ça y est on est parti ! A l'aéroport, c'est le
bazar au comptoir Air France/KLM : il y a bien une file d'attente bien délimitée mais pour
y rentrer c'est un peu compliqué. Le monsieur à l'entrée nous renvoie sur une autre personne
pour avoir les cartes d'embarquement, laquelle proteste un peu car elle ne gère normalement
que les passagers sans bagage, mais nous les sort quand même très gentiment. Une fois dans la
file, on est sauvé en prinipe ! Heureusement qu'on avait un peu de arge, parce qu'on en a
mangé une bonnee partie et l'heure de l'embarquement approche ! Les tapis pour les bagages
tombent en panne, puis remarchent au bout de 10 minutes, mais c'est géré très efficacement
par la compagnie qui passe entre les passagers pour leur dire de ne pas s'inquiéter, qu'on
va les attendre, puis qui vient chercher les gens en fonction de leur heure de départ de
vol. Un monde fou au contrôle mais on triche et on passe par celui du terminal A,
vide. On entend des appels pour l'embarquement, mais quand on y arrive, ça n'est pas commencé.
On s'attend à avoir du retard sur note premier vol, et on n'a pas beaucoup de temps pour
changer ensuite, mais en définitive, il atterrira à l'heure à Amsterdam. Pierrick en profite
pou commencer son journal de voyage, à la suite de celui d'Equateur il y a 2 ans, que mamie
a retrouvé chez elle et nous a donné juste avant de partir. Il est très content de l'avoir
retrouvé et très motivé pour y écrire. On peut donc
changer de terminal tranquillement à Amsterdam. On en profite pour acheter aux enfants des
sortes de mini-game boys en prévision des 12h de vol. A notre grande surprise et joie,
lorsqu'on rentre dans le boeing 777, on s'aperçoit qu'on a des écrans individuels. Les
enfants en rêvaient, ils sont ravis ! Zut, on aurait pu se passer des mini-game boys, dont
je sais qu'il va falloir beaucoup négocier ensuite dans notre voyage pour qu'ils n'y
jouent pas en permanence ! Enfin, pas grave, ça sera pour les heures de bus ou de train...
Après une courte nuit pour les uns, carrément blanche pour moi (je me suis fait ma "nuit du
cinéma" à moi, c'est cool j'ai pu voir des films que j'avais loupés dans l'année !), on
arrive à l'aéroport de Kuala Lumpur à 15h heure locale (9h heure française, seulement 6
heures de décalage horaire). Il fait chaud (+ de 30°) et surtout étouffant, humide.
Récupération des bagages, passage de l'immigration, retrait d'argent, on sort avec
l'intention de prendre un taxi. Ah, il y a la queue et pas de taxi, et en fait il fallait
prendre un coupon pour un taxi à l'intérieur. On rentre, un gars nous propose de nous
emmener à notre hôtel pour 120 MYR. Olivier fonce, moi je suis plus réticente, suivre
quelqu'un qui n'a pas l'air d'être un taxi officiel quand on débarque juste dans un
pays, bof... Le gars a finalement l'air assez honnête, il nous explique qu'il est bien
taxi mais que les taxis comme lui n'ont pas de droit de prendre des passagers, seulement
d'en déposer. Du coup il est au parking. Mais en y allant, on se rend compte qu'il
cherche à éviter des personnes qui doivent surveiller ce genre de traffic. Du coup, on lui
dit qu'on préfère laisser tomber si c'est pas légal, il comprend, remonte avec nous et
nous montre même où acheter nos coupons "officiels" de taxi, vraiment très sympa ce gars
en définitive, dommage pour lui. Quant à nous, au vu de la queue au comptoir des
taxis, de la queue dehors et de l'absence de taxi officiel, on part finalement prendre le
KLIA express, qui rejoint Kuala Lupur en 28 minutes. C'est confortable, Pierrick en profite
pour continuer son journal, et il y a même du free wifi dans le train ! Internet fonctionne
mais ma messagerie non, le message pour prévenir la famille de notre arrivée reste donc
dans ma boîte mail. On arrive à Kl central, une station de tains/métros/bus. De
là, on prend un taxi pour rejoindre notre hôtel. Là on se jette sur les comptoirs de taxis
pour payer un coupon de taxi. C'est un taxi "haut de gamme" genre minivan, les taxis
classiques circulent également dehors. Surprise, le volant est à droite ! Le chauffeur est très sympa, on discute avec
lui. Il nous demande où on va aller, on lui parle de notre première destination les Cameron
Highlands, il a l'air d'y avoir de la famille. Il nous demande si on a déjà réservé nos
hôtels mais n'insiste pas quand on lui répond par l'affirmative. Sur notre deuxième
destination, il nous demande si on a pris un "tour" là-bas, on dit que non, qu'on espère
trouver sur place. Il nous donne sa carte en nous disant que si on ne trouve pas, on peut
l'appeler, il a un oncle sur place. Il nous parle aussi de ce qu'il y a à voir à Kuala
Lumpur, et nous conseille un restau proche de notre hôtel. Vraiment sympa et ne cherche
pas à nous vendre des tours à tout prix ! On s'installe dans notre hôtel, simple et
propre, puis on ressort pour aller manger. On tombe sur des vendeurs de téléphone, donc
on en profite pour s'acheter un téléphone et des cartes prépayées, ainsi que des adaptateurs
puisqu'on les a oubliés (prises à l'anglaise). On va manger au restaurant Aji, celui
indiqué par le chauffeur de taxi. Il y a un grand choix de plats, on teste des choses
simples "mee goreng ayam" nouilles frites avec du poulet et "nasi goreng ayam" la même chose
avec du riz. On demande pa épicé, mais ça l'est quand même pas mal, on complète avec des
naan et des milkshakes. C'est tès bon, on est servi très vite, et c'est pas cher !
19h - Retour à l'hôtel et tentative de dodo... Je m'endors instantanément mais la nuit est
courte, plus moyen de dormir à partir de 23h...
2 juillet - de Kuala Lumpur aux Cameron Highlands
La nuit a été difficile, on s'est tous rendormi vers 4 heures du matin, soit vers 22h
heure française. Du coup c'est un peu dur de se lever mais il faut bien qu'on se cale
sur les horaires locaux. Douche, petit déj et achat des billets pour Cameron highlands.
On laisse nos gros sacs à l'hôtel et on part visiter Chinatown.
On circule dans une allée couverte, avec des échoppes des deux côtés. Sacs, tissus, jouets,
vêtements, objets usuels, il y a de tout ! Quelques passages étroits sont plutôt réservés
à la nourriture, mais c'est encore plus étouffant qu'ailleurs, avec les odeurs et l'étroitesse
du passage en plus de la chaleur et l'humidité.
On aperçoit quelques temples: le temple hindou Sri Mahamariamman à gauche et le temple
taoïste Guandi à droite.
Ici la tradition cotoie la modernité. On préfère la fraîcheur aseptisée du Central Market,
galerie spéciale pour touristes, climatisée, avec de jolies boutiques de souvenirs, pour y
prendre notre repas.
Retour pour récupérer nos bagades à l'hôtel et traverser la rue pour aller à la
gare routière. On a un bus de luxe, de larges fauteuils inclinables, la clim, rien à voir
avec les bus bondés d'Equateur ! Interdit d'y cracher, fumer et manger. Le trajet est censé
durer 4 heures mais entre les bouchons et l'arrêt toilettes/casse-croûte, on part vers 13h et on arrive
vers 17h40. On a pris majoritairement l'autoroute et à la fin une route de montagne qui
tourne dans tous les sens, mais large et en très bon état.
Le bus s'arrête à Tanah Rata en face d'un office du tourisme. Des rabbatteurs
attendent pour des hôtels et l'office du tourisme peut également aider à trouver un
hébergement. Il fait frais et humide, on voit qu'il a plu. Ca fait du bien après Kuala
Lumpur. Notre hôtel n'est pas loin et on y va à pied. Il est au calme, un peu en retrait
mais à 5 minutes à pied du centre.
On part manger, on mange dans un restau un "combo", un ensemble de plusieurs petits
plats. C'est très beau, servi sur des feuilles de bananier, et très bon, mais bien qu'on ait demandé des plats pas épicés, même les pas
épicés selon les locaux sont à la limite de ce que je peux supporter, et trop pour les
enfants. Heureusement il y a des naans et du riz nature !
3 juillet - Cameron Highlands
Nous avons passé une meilleure nuit que la nuit d'avant, du moins à partir du moment où on
a mis le matelas de Pierrick par terre, car il ne faisait que bouger et son lit faisait
du bruit, puis quand nos voisins ont arrêté de se balader dans les couloirs en parlant
fort. Ensuite ça a été très calme et on n'a pas émergé très tôt, vers 8h45.
Après le petit déjeuner, nous partons faire une petite balade. En chemin, on réserve un
"Rafflesia tour" pour demain, objectif: trek dans la jungle pour aller voir des rafflésies,
les plus grandes fleurs du monde, cascade où on pourra se baigner seulement si les eaux
sont claires, visite des plantations de thé, ferme des fraises, ferme des papillons.
On va jusqu'à une cascade, qui comme le disait notre guide, est polluée. Un gars veut
nous guider jusqu'à une vue merveilleuse un peu plus haut. On s'y engage sans lui, on
arrive bien à un point de vue mais c'est pas extraordinaire.
On retourne déjeuner
à Tanah Rata, dans un fastfood local où on est sûr qu'il y a des choses que les enfants
mangeront. Ensuite, on envisage de monter au mont Brinchang à 2000m d'altitude car ça
se dégage et la vue doit être sympa là-haut. On demande à un taxi de nous y emmener. Il
nous explique qu'il n'y va pas car c'est très raide pour y monter et sa voiture ne peut
pas y monter, mais il nous emmène gracieusement à la gare des taxis toute proche et nous
aide à y trouver un autre taxi. Un taxi arrive et demande 100 MYR pour y monter et nous
ramener ensuite à la ville de Brinchang. Ca nous paraît beaucoup, on laisse tomber et on
demande plutôt à notre 1er chauffeur de taxi de nous emmener à une plantation de thé, la
Cameron Bharat Tea Estate, où on est passé hier, la vue avait l'air sympa.
C'est en effet
très joli, même s'il y a un monde fou, c'est la promenade du dimanche ! On peut se
promener librement sur les chemins, on en profite. On aperçoit un serpent. Il a l'air à
moitié endormi mais on préfère ne pas trop s'en approcher, même s'il est tout petit.
Au retour on boit un thé dans un salon de thé avec une belle vue sur la vallée, puis on se
fait appeler un taxi et on rentre. Quelques achats en prévision de la balade de demain, et
on rejoint notre hôtel pour se reposer et se laver avant de ressortir manger.
4 juillet - Cameron Highlands - Rafflesia et autres péripéties
A 8h45 précises, Aradja notre guide et son 4x4 sont devant notre hôtel. Nous partons pour
une petite heure de route jusqu'à sortir de Cameron Highlands. De vastes zones de forêt ont
été arrachées et transformées en terrasses pour y planter sous des serres fleurs et légumes,
majoritairement exportés ensuite.
Le long de la route, qui est
excellente, nous commençons à voir de petits villages Orang Asli, avec des maisons en bois.
Pas très cool d'avoir la vue sur la route ! Nous nous arrêtons d'ailleurs à l'un d'eux, où
se mélangent des maisons en bois et des habitations plus modernes. Aradjak nous invite à
visiter le village, ce qui nous met un peu mal à l'aise car on ne croise personne. D'ailleurs,
le village en bois a l'air abandonné, seule une maison a l'air encore habitée, bien que
notre guide dise que les villageois n'aiment pas les maisons en dur.
Nous avons
ensuite des explications sur la sarbacane, suivies d'une démonstration, et nous pouvons
essayer également, à la grande joie de Pierrick. On s'est fait manger par des sortes de
taons, donc on s'enduit d'anti-bestioles.
Nous attaquons la montée
en 4x4 sur un chemin creusé d'ornières et boueux. Notre chauffeur a l'air de bien
maîtriser, ouf ! Après 20 minutes de secousses, nous nous arrêtons sur le côté de la
route et poursuivons à pied. Quelques minutes après, le chemin se transforme en sentier.
Un autre 4x4 est garé là, on n'est pas seuls pour aller voir la Rafflesia.
Nous voici sur le sentier
qui commence par un pont de bambous, où il faut passer un par un... Ouf, ça passe ! On
continue, il fait très chaud, un villageois nous a accompagné, il nous taille des chapeaux
de fougères, Aradjak dit que ça nous aérera mieux nos têtes que nos chapeaux d'explorateurs.
Soit, de toutes façons, on sera en forêt et peu exposé au soleil. Et puis comme ça, on
est de vrais tourists, non ?
Nous apercevons quelques fleurs,
dont celle-ci qui vire du rouge au jaune en grandissant, quelques fruits pas mûrs.
Nous apercevons quelques fleurs,
Il fait très chaud, nous croisons des rivières boueuses et ça rafraîchit l'atmosphère,
signe qu'on se rapproche car la Rafflesie a besoin d'un endroit relativement frais.
Quelques rivières franchies plus tard, nous arrivons dans un endroit plus sombre. De petites
rafflesies sont indiquées par des étiquettes jaunes. Ca ressemble à des boules, on voit les
pétales les uns sur les autres. Ca met environ 8 mois à grossir, jusqu'à la taille d'une
grosse pastèque. Ca passe d'une couleur brun-noir à marron-rouge foncé. Lorsqu'elle s'ouvre,
elle déplie ses pétales un à un en environ 15 minutes, et dégage une odeur abominable qui se
sent jusqu'à 3 km, ce qui lui constitue une excellente protection naturelle. Elle reste
éclose quelques jours avant de "faner" et de redevenir un amas tout noir. Il y a des
fleurs mâles et des fleurs femelles, qui sont plus grandes que les mâles. Nous avons vu
une fleur mâle, éclose depuis 4 jours, donc déjà un peu fanée.
Sur le chemin du retour,
on s'arrête pour un rafraîchissement au bord d'une petite cascade. On peut s'y baigner
quelquefois, mais il a beaucoup plu les jours d'avant, on préfère se contenter d'un peu
de repos. En repartant, le villageois qui nous accompagne a coupé des bambous et nous
fait goûter l'eau de pluie filtrée à l'intérieur. Photo souvenir devant l'entrée du
parc, "Temia Rafflesia Sanctum", qui, d'après Aradja est une entrée par le nord du plus
ancien parc de Malaisie, le Taman Negara. Pour rejoindre l'autre côté, le village où
arrivent habituellement les touristes, il faudrait marcher 3 jours 1/2 dans la jungle.
On est presqu'au 4x4, Olivier marche un peu devant nous, le virage le cache.
Soudain, on enten un grand bruit de bambous cassés, je le vois déjà dégringolant dans
les bambous, mais non, il est sauf et a aperçu des fesses de gros sangliers qui s'enfuyaient.
On préfère les avoir fait fuir...
La descente en 4x4 est aussi sportive, voire plus, que la montée. On fait demi-tour et on
s'arrête manger chez un ami d'Aradja. C'est bon et on arrive à trouver des plats pas trop
épicés.
Plus tard, on continue vers les plantations de thé. C'est lundi et c'est
fermé, mais on admire le paysage. Je crois qu'on a pris la route du mont Bringchang où on
voulait aller hier, ce sont les plantations de thé Boh, Aradja dit que c'est le meilleur
thé du monde, meilleur que le Bharat qui pousse aussi aux Cameron Highlands, parce que le
patron est un anglais. Il nous explique que thé vert et thé noir sont faits des mêmes
arbustes. Simplement pour le thé noir, on prend toutes les feuilles alors que pour le
thé vert, on prend seulement la pointe au bout de la tige, entre les feuilles. Ce qui
explique également le prix du thé vert, plus élevé que le thé noir, à cause du travail,
forcément manuel, et plus délicat.
Pour finir, l'étape la plus attendue de Pierrick: la ferme aux papillons, où il y a
également des insectes et des reptiles. Il y a de beaux papillons même si beaucoup sont
morts et que cet élevage est beaucoup moins soigné que la ferme aux papillons qu'on avait
visitée en Equateur en Amazonie. Mais ce que Pierrick attend avec beaucoup d'impatience,
c'est la partie des insectes et reptiles : Aradja l'avait bien compris et nous attend là
avec un ami qui travaille ici: scarabée rhinocéros, scarabée doré, grenouille
taureau, insecte-feuille, mante religieuse, Pierrick prend tout dans ses mains sans
souciller. Même quand le gars lui met un scorpion sur chaque bras. Je pensais qu'ils
n'avaient pas de venim, mais non, le gars explique qu'ils sont venimeux mais que tant
qu'on ne les touche pas sur le dos, ils ne piquent pas... On finit par un gentil boa,
même Marine se risque à le prendre. Ils sont plus courageux que nous nos enfants !
On finit par une ferme aux fraises, dont l'intérêt réside surtout dans le fait qu'on peut
y goûter car ils vendent plein de délices à base de fraises.
Douche, repas tranquille. On commence à arriver à commander des plats moins épicés...
Même si d'un restau à l'autre ça change parfois. On prend tranquillement le chemin du
retour een faisant un arrêt au distributeur. Olivier retire un peu mais atteind son
plafond. En prévision du séjour dans la jungle loin detout qui nous attend, je préfère
retirer un peu d'argent également....
Gloups, ma carte reste coincée dans la machine... Ca
cliquete en permanence mais ça ne ressort pas. Il est environ 21h, la banque est
fermée. On tente de récupérer la carte avec un couteau, impossible, un gars passe et
essaye avec nous mais n'y arrive pas plus. Bon, Olivier reste devant le distributeur au
cas où, je file coucher les enfants, récupérer téléphone et n° de tel pour faire
opposition. On hésite: vaut-il mieux attendre demain et essayer de récupérer la carte
à la banque ? Le risque est faible : il faudrait que la carte ressorte, que quelqu'un de
malhonnête la trouve et fasse des achats avec. Ici impossible, sur internet c'est
possible. On appelle le n° pour faire opposition pour voir si on peut pas trouver un
compromis par rapport à une vraie opposition, genre on prévient qu'il y a un risque et
on rappelle demain 9h si on ne trouve pas la carte à la banque. Rien à faire, pas de
demie mesure, le gars nous dt qu'il vaut mieux faire opposition, une chance que je connaisse
notre numéro de compte par coeur. Ensuite on lui demande comment on fait ensuite, car une
seule carte bleue, c'est un peu juste pour retirer del'argent... Alors là, rien, il ne peut
rien faire pour nous, pas même nous mettre en relation avec notre centre financier ou nous
en donner le numéro... D'ailleurs il pouvait même pas nous rappeler ici, on a tenu sur
notre téléphone portable malaisien heureusement. Bon, retour à l'hôtel où on a
le wifi, on passe près d'une heure à chercher des numéros de téléphone de la Poste sur
internet et à appeler... Depuis l'étranger ça marche très mal... On tombe soit sur des
numéros en 08 qu'on n'arrive jamais à obtenir, soit sur des serveurs vocaux interactifs
qui ne prennent pas en compte nosappuis sur les touches du téléphone... Bon là ça
commence à être pénible. On finit par appeler ma soeur en lui demandant d'appeler notre
centre financier et de leur demander de nous appeler... Elle n'y arrive pas plus que
nous, elle est près de La Poste, elle y va et demande à une conseillère de nous parler...
sur son téléphone portable... La dame a du mal à comprendre qu'on est à l'autre bout
du monde et qu'il y a un décalage horaire. Une fois qu'elle a compris, nos options sont
claires: on n'en a aucune. Impossible de nous envoyer une carte bleue ici, impossible
d'augmenter le plafond du retrait d'espèces sur la carte restante. Elle ne nous propose
rien. C'est moi qui l'interroge sur le transfert d'argent Western Union, mais elle a pas
l'air très au courant. On laisse tomber, ça sert à rien de cramer le forfait de Flo !
On recherche par nous-mêmes sur internet. Je m'étais déjà renseignée là-dessus avant de
partir en Equateur. En fait on pourrait même probablement se
faire un transfert d'argent nous-mêmes par internet, sauf que c'est sécurisé avec un
code envoyé sur le téléphone portable et... on a laissé nos portables en France ! Il y
a de nombreux points Western Union dans les grandes villes, et on pourrait probablement
récupérer des sous à Kota Bharu, le seul ennui étant qu'ensuite on aura pas mal d'argent
sur nous. On calcule combien il nous faudrait, sachant qu'Olivier peut toujours retirer
de l'argent et qu'on pourra payer par carte bleue dans le dernier hôtel où on sera à
Kuching, sur Bornéo. Flo s'en occupera demain. On va se coucher, pas fiers.
5 juillet - de Cameron Highlands à Dabong via le Jungle Train
Si on avait su que ce serait si compliqué d'avoir des sous, on aurait pris le risque
d'attendre l'ouverture de la banque. Notre carte est là, toujours bloquée dans le
distributeur, et les employés n'ont pas l'air plus étonnés que ça. Ils nous la rendent
sans nous demander un papier d'identité. Et sont choqués quand je la coupe en petits
morceaux, on leur explique pourquoi. On fait plusieurs banques pour voir si on
peut retirer des espèces directement au comptoir de la banque avec notre carte de crédit
en espérant que ce sera le plafond de paiement qui sera compté, mais non ça ne marche
pas, c'est toujours le plafond de retrait d'espèces qui fait foi. Tant pis...
On rachète des recharges pour notre téléphone portable malaisien puis on se met
en quête d'un taxi pour nous emmener à Gua Musang. Il y a des minivans qui font la navette
mais à 4, un taxi revient moins cher ! Et on a pu partir à l'heure qu'on voulait.
Nous reprenons la route que nous avons suivie pour aller voir la Rafflésie. Après
l'endroit où nous nous étions arrêtés, à peu près à mi-parcours, il n'y a plus grand-chose
qu'une excellente route au milieu de la forêt. En arrivant peu avant Gua Musang, contrôle
de police, notre chauffeur se fait rappeler à l'ordre car il n'a pas sa ceinture, et pour
cause, elle est bloquée. Un peu plus loin un palais blanc et bleu se dresse... Ah non,
c'est le bâtiment de la police. Au loin une immense mosquée bleue. Notre chauffeur
s'arrête à une station service et nous signale qu'on peut aller aux toilettes. Il va
vers la boutique de la station, revient, va aux toilettes lui-même. Il finit par
nous emmener quand même à la gare, nous réclame 10 MYR de plus que le prix négocié.
Pas envie de discuter, surtout vu la somme... On préfère aller acheter nos billets de
train, et de quoi grignoter dedans.
Le train est là, nous embarquons. Il part; on comprend pourquoi il est surnommé "le train de
la jungle", il passe vraiment à travers la forêt. Certaines gares sont toutes petites,
parfois on ne voit que deux ou trois maisons. D'autres font partie de petites villes.
Nous arrivons vers 14h30 à
Dabong. D'après mon guide, il n'y a qu'une guesthouse ici. On demande à un monsieur qui nous
indique la direction, on y va. En chemin, des gens nous indiquent "guesthouse". On ne peut
donc pas la louper. Un gars en moto nous la montre, s'y arrête et téléphone. On comprendra
ensuite qu'il a appelé le proprio pour qu'il vienne nous ouvrir. Mais en fait son numéro
est affiché à l'entrée, mais le temps qu'on le voie, qu'on sorte le portable et qu'on l'appelle,
le proprio est déjà là. On discute un peu, il nous demande si on veut aller dans la
montagne, et nous conseille un guide Adam. Ca tombe bien, c'est celui dont j'avais déjà
entendu parler. On s'installe et on va faire un petit tour dans le village. On rencontre
Adam et on discute avec lui de ce qu'on a envie de faire dans les deux jours à venir.
On prend rendez-vous pour 9h le lendemain matin.
On rentre un peu se reposer,
puis on ressort pour manger. On aperçoit un petit stand dans la rue, où un homme fait tourner
sur ses mains des sortes de grosses crêpes fines, qu'il plie ensuite en carré avant de les
faire cuire. Ca s'appelle des "roti canai", c'est bon, pas épicé, voilà qui nous convient à
merveille ! On s'installe dans la bonne humeur générale. Un monsieur qui parle anglais traduit
gentimment nos demandes et discute avec nous. On se régale avec le premier "roti canai", avec
ou sans oeuf selon les goûts, et on suscite l'hilarité générale quand on en demande un
deuxième. L'ambiance est bon enfant, les gens souriants, aimables et serviables, et les roti
canai excellents ! On apprécie ce moment. On les fait bien rire encore quand Pierrick en
demande un 3ème ! Qu'il entreprend de sucrer comme pour une crêpe, ce qu'ils n'ont sans
doute jamais vu !
6-7 juillet - Dabong - balade dans la jungle
Réveillés à l'aube avec les coqs et l'appel à la prière, c'est un peu dur de se lever ensuite ! Notre
ami des "roti canai" est fermé ce matin, on trouve un autre endroit pur petit déjeuner. Il
y a des gâteaux en tous genres et là aussi, un monsieur parlant anglais traduit nos demandes.
Comme hier, les gens sont amusés de notre présence, souriants et serviables. On me demande
souvent quel âge ont les enfants, ils sont épatés forcément, les malaisiens étant déjà
plus petits que les européens, et mes loulous étant particulièrement grands.
Un marché s'est installé dans les rues ce matin. On en profite pour acheter des
fruits pour la randonnée. Hier on a fait des courses car on doit prévoir à manger pour le
repas du soir, le petit déjeuner et le lunch de demain. Il n'y a pas beaucoup de
choix pour acheeter à manger et surtout on ne connait pas la majorité des produits. On
a choisi des nouilles de riz natures, pas très élaboré mais au moins on aura quelque chose
de consistant dans le ventre, des sortes de painss au chocolat pour le petit déjeuner, et
plein de choses à grignoter: chips, cacahuètes, chips de bananes, etc...
Au moment du départ, ce n'est pas Adam qui nous attend mais Muiz, qu'on a également
rencontré hier. Un ami d'Adam est décédé, il l'a appris le matin même, il est parti à
ses funérailles et nous rejoindra dans la soirée.
Muiz nous emmène au départ des grottes, à 5 minutes en voiture de Dabong. Il y a plusieurs
grottes d'accès plus ou moins facile, on a choisi les faciles (on ne rampe pas, on ne fait
pas de descente en rappel, même pas drôle !). On monte raide dans un mur
végétal pour accèder à une grotte couloir qui nous fait déboucher de l'autre côté de la
roche. Puis on accède à une autre grotte un peu plus loin, avec des passages plus ou moins
étroits. Les enfants ont nos deux lampes frontales, les mêmes qu'au boulot mais c'est plus
sympa dans une grotte que dans un meuble avionique !
Peu de stalagtites/stalagmites, quelques concressions, un insecte de la famille des scorpions,
une chauve-souris et un parfum d'aventure et d'exploration de grotte, c'était une chouette
matinée ! En redescendant, nous croisons une autoroute pour fourmis, au moins 6 voies en
parallèle ! Muiz dit que c'est signe de pluie.
Ensuite, nous marchons jusqu'à la
grotte du poisson, plus facile d'accès mais plus difficile à explorer.
Nous sommes partis visiter les grottes dans la brume, maintenant on aperçoit le soleil, et
il a fait très très chaud tout le temps de la balade, même dans les grottes. Il y a
beaucoup de déforestation pour exporter le bois, la terre reste nue et non travaillée, c'est
une terre rouge argileuse, du coup il y a beaucoup d'érosion, les fleuves ont maintenant
cette couleur boueuse qu'ils n'avaient pas il y a encore quelques années. La température
a augmenté, dans les grottes et aussi dans la montagne, où il faisait "froid" auparavant.
Certes tout est relatif, "froid" pour un malaisien signifie 20°.
Nos rentrons déjeuner au village puis Muiz nous emmène à l'entrée du parc Gunung Stong.
Le départ n'est pas enchanteur : un hôtel délabré laissé à l'abandon, des déchets partout...
Pourtant l'endroit auurait pu être aagréable dans la forêt avec la rivière qui forme des
piscines naturelles pour se baigner.
Nous prenons le chemin qui remonte la rivière
par la gauche, c'est très raide.
Adam nous a prévenu hier qu'il pouvait y avoir
des sangsues. Pour les grottes, on a tenté de se faire des chaussettes anti sangsues avec
des sacs poubelle et du gros scotch mais ça n'a pas très bien tenu, alors on a laissé
tomber. Je marche en regardant où je mets les pieds et les mains, à priori je n'en vois
pas, s'il y en a, il ne doit pas y en avoir beaucoup. Du reste, ça ne fait pas mal, il
suffit de les laisser finir leur boulot et elles s'en vont d'elles-mêmes, alors que si on
les enlève pendant qu'elles pompent le sang, on vaa saigner un moment, d'autant qu'elles
injectent un anti-coagulant.
Lorsque nous arrivons
exténués au pied des chutes, Marine découvre avec horreur qu'une sangsue est venue lui
pomper du sang. Mais elle a déjà fini et a laissé une sorte de "bouchon" sur sa jambre.
Muiz lui enlève et elle ne saigne même pas !
Nous faisons une pause bien méritée.
Nous sommes exténués entre le poids des sacs, la chaleur et la montée très raide suivie
de la traversée de la rivière dans les rochers. Muiz nous promet que la suite est moins
difficile.
Moins d'escalade en
effet mais pas tellement moins raide, et le sol argileux est glissant (et encore,
nous avons la chance de monter par temps sec, qu'est-ce que ça doit être quand c'est
humide !)
Enfin, au bout de deux bonnes heures de marche, nous atteignons
Baha's camp. C'est le point de départ d'autres balades, mais pour l'instant, nous
profitons de la vue du haut des chutes sur la vallée. C'est brumeux.
Nous nous installons dans
notre chalet et partons nous baigner dans une piscine naturelle au-dessus du camp.
Nous en sortons quand une pluie diluvienne s'abat sur nous, car ça peut être dangereux de
rester dans la rivière quand il pleut ! Les fourmis avaient donc raison ! Nous nous
reposons un peu dans notre chalet.
La pluie s'est calmée,
nous ressortons pour manger. Un goupe est installé et les cuisiniers finissent de préparer
du riz avec une sauce dans deux énormes marmites. Mmmmh, ça sent bon ! Du coup, Olivier
n'est plus aussi motivé par nos nouilles nature. Muiz est horrifié quand il voit qu'on veut
manger ça nature ! On a beau lui expliquer que pour les enfants c'est mieux car ils
n'aiment pas ce qui est trop épicé, il veut absolument accomoder ça avec quelque chose. Il
commence couper un oignon.
Finalement, le groupe a fini de manger, et les cuisiniers ont
tellement pitié de nous qu'ils nous donnent leurs restes ! Nous mangeons donc nos nouilles
avec leur sauce, et du poulet, et c'est effectivement très bon même si ça arrache un peu. Les enfants
restent aux nouilles nature. Ils nous donnent aussi une assiette de riz avec des raisins dedans,
très bon également. Ils doivent vraiment se dire qu'on est des manches en cuisine !
Vaisselle dans la rivière, dodo. Un gros orage s'abat sur nous dans la nuit et on est bien
content d'être dans le chalet, même si on est un peu à l'étroit: 2 matelas pour 4 c'est un peu
juste, l'idéal aurait été d'en avoir un 3ème. Il y a la place de le mettre dans le chalet.
On dort habillés, malgré tout j'ai un peu froid dans la nuit, je dors pas franchement bien
et je vois toutes les heures passer...
Malgré tout, je suis la seule à
me lever pour tenter de voir le lever du soleil... que je ne verrai pas car derrière les nuages,
mais admirer la mer de nuages dans la vallée au fur et à mesure que le jour se lève est
quand même quelque chose de magique...
Vers 9 heures, le soleil
est là à nouveau et nous partons sans les sacs faire une balade en remontant la rivière,
avec Adam qui nous a rejoint hier soir tard, il a dû faire la montée de nuit...
Ce n'est pas facile, des passages raides et équipés de cordes ou de lianes, mais nous
prenons notre temps, Adam va lentement, nous apprend des choses sur sa forêt, et nous
apprécions tous beaucoup cette balade au petit goût d'aventure. On se dit qu'on a bien
fait de ne pas tenter le mont Stong, qui donne son nom au parc, normalement donné en 4
heures depuis le camp, mais à notre allure, je ne sais pas si on y serait arrivé avant
la fin du jour !
Une plante carnivore par
ci, un insecte par là, nous continuons notre progression, tantôt à côté de la rivière,
tantôt dans la rivière...
... jusqu'à atteindre un
endroit paradisiaque où deux rivières se rejoignent. Nous y faisons une longue pause et
les enfants s'y baignent tout habillés.
Dernier bain dans un trou
creusé par l'eau au pied d'une cascade puis dans celle près du camp, Adam nous fait une
démonstration de glissade. Pierrick est tenté mais pour ça il faudrait arriver à grimper
sur la paroi, et c'est déjà trop difficile pour lui... Les enfants se contentent d'un
nouveau bain...
Au déjeuner, nous faisons à nouveau pitié avec nos chips, cacahuètes, chips de
bananes, gâteaux... Adam nous offre un peu de riz. On a un peu honte mais c'est très bon !
Vers 14h, nous entamons la descente avec Muiz. Le chemin est un peu plus glissant qu'à
l'aller, je descends prudemment. Au moment où on arrive en bas,on entend de l'orage et peu après
il se met à pleuvoir très fort. Je suis contente d'avoir fait la descente avant la pluie,
c'était déjà bien glissant ! Retour à Dabong, douche, repos, on ressort pour manger.
Adam nous rejoint, on discute. Je crois que depuis le début nous demandons à tort des plats
"not spicy" et que ce n'est pas ce qu'il faudrait dire. On lui demande et effectivement
"épicé" ne veut pas dire fort ou pimenté, il vaudra mieux désormais qu'on demande des
plats "without cili" (sans piment). Adam est soucieux d'écologie et de préserver
son coin de paradis. Toute la descente, Muiz a ramassé les déchets qu'il trouvait. Leur
objectif est de préserver et de partager cet endroit. Il s'agit de faire comprendre aux
gens, et en premier lieu au locaux, qu'ils ont tout intérêt à préserver leur forêt.
Adam est également soucieux que notre voyage se passe bien et nous donne plein de
"trucs" pour rendre notre oyage plus facile, plus agréable. Dodo, demain on se lève tôt
pour prendre le train pour Kota Bharu.
8 juillet - Dabong - Kota Bharu
Le coq a commencé à chanter vers 3 heures du mat, j'ai eu des envies de meurtre !
Le gars de la gare nous a fait arriver 15 minutes plus tôt que l'horaire normal du train, et
celui-ci est 30 minutes en retard... Bref, dans le train, on comate et on ne regarde pas
trop le paysage... De temps en temps j'ouvre un oeil, de quoi se rendre compte qu'on passe
de paysages de forêt et de jungle à des paysages de rizières et palmiers.
Nous descendons à la gare de Wahaf Bharu et prenons un taxi pour le Denai Lodge, où
Adam a réservé pour nous. On a dû mal se comprendre car il nous propose une chambre triple:
lit double + lit simple. On explique que ça nous convient s'ils rajoutent un matelas par
terre, sinon on préfère deux doubles. Le gars a l'air embêté, il part et revient peu
après; il nous a trouvé deux doubles chez son voisin, à la Cerana Guesthouse. On s'installe
dans deux chambres minuscules avec la clim. On part manger, on va dans un Pizza
Hut pour faire plaisir aux enfants mais... c'est très cher (par rapport à la Malaisie bien sûr),
ils n'ont pas la moitié des plats de leur carte, la pizza est ridiculement petite, et...
dans le menu enfant pour Pierrick, ils remplacent la glace par... une soupe aux champignon !
Excellente mai bien sûr ça n'est pas au goût de Pierrick. Ca compense ma minuscule pizza.
Aujourd'hui vendredi tout est fermé. Nous faisons appeler un taxi par notre hôtel
pour aller visiter des temples boudhistes et la campagne. Aucun souci pour les temples,
mais notre chauffeur ne comprend pas qu'on veuille aller dans la campagne voir des
paysages de rizières. Tant pis, on reste sur notre faim de ce côté-là.
On commence par le
temple du bateau flottant. Un des temples du site a en effet une forme de bateau entouré
par des dragons. Un moine bouddhiste en robe orange passe d'un temple à l'autre, sans
prêter attention aux touristes: nous + un car de jeunes ados chinois un peu excités.
On poursuit par le
temple du Bouddha assis. On peut même monter à l'intérieur. Des fresques très colorées
représentent des scènes de la vie du Bouddha.
Et voici le fameux
Bouddha couché, protégé par un toit maintenant, il fait eviron 40 mètres de long. On
peut en faire le tour, des statues représentent chacun des 12 signes astrologiques
chinois, caractérisés par un animal (dessin du bas) et une position des mains particulière.
Ici c'est le rat, mon signe atrologique chinois.
A notre hôtel,
il y a le Wifi mais ça ne fonctionne pas pour nous. Tant pis, on va goûter dans un café
du grand centre commercial voisin, et on déguste un tiramisu (pas du tout local !) et une
boisson frappée tout en profitant du wifi gratuit pour mettre à jour le site et donner
des nouvelles. On se balade dans notre quartier, un peu au hasard, puis on va au
marché de nuit qui s'installe dès 17h. On choisit ce qu'on veut manger dans l'espace
central: des roti canai (qu'ils appellent ici murtabaks) à la banane et des brochettes de
poulet. Ensuite on s'assoit autour, où on veut, et on peut commander des boissons. C'est
excellent !
9 juillet - Kota Bharu
Ce matin, on avait du sommeil en retard à rattraper et des choses à faire: trouver
une laverie pour notre lessive, passer à la poste, ainsi qu'à la banque. On ne se lève
pas très tôt et on va prendre notre petit déjeuner dans une boulangerie où ils font des
donuts, il n'y en a pas quand on arrive, mais à la grande joie de Pierrick les fournées
de donuts multicolores commncent à arriver. Ensuite on va à la laverie indiquée par
l'hôtel. Une chinoise, amusée, nous regarde déballer tout notre linge sale et humide. 13
kilos de linge à laver ! On n'est pas avantagé par l'humidité ! Enfin, on cherche
une banque mais contrairement à ce que dit notre guide, le samedi toutes les banques
sont fermées également, il faudra qu'on règle ça demain matin, avant de partir pour les
îles. Un peu de shopping: Pierrick trouve enfin des Tshirts "Angry birds" qu'il avait
repérés à Kuala Lumpur et qu'il cherche désespérément depuis ! A midi on tente le
petit restau à côté de l'hôtel. Comme on hésite un peu une dame nous montre: on se sert
d'abord du riz blanc dans une sorte de grosse marmite, puis on rajoute ce qu'on veut. Il
y a plein de choses alléchantes, je me fais montrer les plats sans "cili" (piment) et je
choisis des crevettes et du poisson dans une sauce épicée au lait de coco.
Après le déjeuner,
on prend un taxi pour aller visiter un musée. Le chauffeur nous parle de la fabrique de
cerf-volants, nous dépose devant le mauvais musée. Il veut nous attendre mais on a
envie de prendre notre temps. On rejoint le bon musée, le musée Islan Jahar, qui est un
beau bâtiment en soi et qui témoigne des traditions et céréonies: mariage, grossesse,
enfantement, etc... On fait un tour dans le quartier, Olivier y trouve de belles
chemises à col mao. Ensuite, on cherche un taxi pour nouss emmener voir la
fabrique de cerf-volants mais pas de taxi... On marche jusqu'à l'office du tourisme... Il
fait chaud et c'est pas tout près, ça râle ! Ils nous disent que la fabrique de cerf-volants
est trop loin et qu'il vaut mieux pour nous aller au centre culturel où il y aura des
démonstrations de percussion et toupie à partir de 15h30. On s'entête et on arrive
à trouver un taxi. Bon, il nous prend mais n'a pas l'air de comprendre grand-chose, je
crois qu'il finit par comprendre où on veut aller mais il n'a pas l'air de connaître.
Il demande plusieurs fois sa route, il finit par nous laisser devant une maison, nous
demander un prix exorbitant et se barrer. Bon, la maison est plus une boutique qu'une
fabrique, on y reste à peine 5 minutes. On espère trouver un taxi pour le retour et
on marche le long de la route, on est salué par des jeunes en mobylette mais pas de
taxi... On s'arrête au dernier petit restau où le chauffeur avait demandé son
chemin. On tente d'appeler le taxi de début d'après-midi qui nous avait laissé sa
carte mais il est rentré chez lui et n'a pas envie de ressortir. Le gars du restau
nous dit qu'on peut prendre le bus, d'ailleurs juste après il en arrête un pour
nous, on saute dedans. On ne sait pas trop où il va mais on descend quand il cesse
d'aller vers notre hôtel et on finit à pied. Après toutes ces émotions, on
a bien besoin d'un remontant: un goûter dans le café du centre commercial d'à
côté !
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