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Maroc du 21 au 31 décembre 2013
21 décembre - Toulouse - Marrakech - Agadir
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Pour ce voyage, nous partons avec Easyjet. L'horaire est plus sympa que lors de notre dernier voyage avec Air France, notre
avion décolle à 14h. La queue du dépose-bagages déborde dans le couloir de l'aéroport, on a bien fait d'arriver avec de
l'avance. Pas de stress à l'enregistrement puisqu'on a pris nos passeports cette fois.
Le vol se passe sans problème, à l'arrivée nous nous préparons à une bonne heure de queue pour le contrôle des passeports
mais miracle, nous franchissons cette étape en 5 minutes seulement ! Du coup, nous sortons de l'aéroport avec bagages et
voiture de location une heure avant ce que j'avais prévu.
Nous prenons l'autoroute pour Agadir où nous arrivons vers 20h. On a un peu de mal à trouver notre chemin dans la ville,
on s'arrête au bord de la route pour regarder la carte, une voiture de police stoppe à côté de nous, les policiers demandent
où nous allons et proposent de nous guider. Nous voici partis derrière la voiture de police qui nous laisse devant la mosquée
où nous avons rendez-vous.
Nous retrouvons notre loueur, nous avons en effet loué un appartement pour 3 nuits. Nous nous installons puis ressortons
pour acheter de quoi petit-déjeuner demain et chercher un endroit pour manger. À notre retour, nous avons du mal à ouvrir les
4 portes qui nous séparent de notre appartement, elles sont difficiles à ouvrir et sont bruyantes, nous nous faisons insulter
par le voisin du dessous, ça commence bien.
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22 décembre - Agadir: le port, la médina, le souk, l'ancienne kasbah et la plage
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Ce matin, nous prenons notre petit déjeuner en essayant d'oublier le voisin qui remue les portes métalliques
en bas. Il semble que nous avons fait trop de bruit en nous levant. Nous comprenons que les 2 portes centrales
peuvent (doivent ?) rester ouvertes.
Il fait très beau, nous partons en direction du port. Nous nous retrouvons coincés derrière un bateau qui
glisse vers l'eau. Tiré par 2 tracteurs, il avance sur des sortes de palettes enduites de graisse, que des hommes
font passer d'arrière en avant. Impressionnant et dangereux, et ça se corse dans le virage. Derrière, un homme
nettoie les restes de graisse sur la route.
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Nous continuons vers le port via les chantiers de construction. Il semble que ce matin peu de pêcheurs sont
sortis pêcher, un homme nous dira que c'est un jour férié aujourd'hui. C'est dimanche.
Les bateaux sont amarrés en rangs très serrés. Il y a peu d'activité, c'est un joyeux méli-mélo de mâts,
cordes, bouées, filets, vêtements qui sèchent.
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Chats et mouettes se disputent les restes, à voir leur embonpoint,
ils ont l'air plutôt bien nourris ! |
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Nous nous dirigeons ensuite vers la médina, oh ça n'est pas une construction historique, l'ancienne médina
ayant disparu lors du tremblement de terre de 1960. C'est une reproduction très soignée d'une médina, un peu à l'écart
de la ville, elle abrite maintenant des artisans. En fait nous verrons seulement un tailleur de pierre, et des
boutiques de souvenirs, c'est peut-être pas la bonne saison. La balade est tout de même agréable car c'est très beau,
il fait frais et il y a même un restaurant, qui s'avérera bon et pas très cher. |
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Après cette pause, nous cherchons le souk. Ce n'est pas très
touristique, rien à voir avec Marrakech, on y trouve de tout: vêtements, chaussures, fruits, légumes, droguerie,
pain, pâtisseries, thé, épices, tapis, meubles, poules vivantes, etc... Nous faisons les courses pour le
pique-nique de demain, achetons notamment des clémentines à un prix record: 3 dirhams le kilo ! (30 centimes)
Après le souk nous montons à l'ancienne kasbah sur la colline au dessus de la ville. Il n'en reste que quelques
murs, rien de passionnant à voir sur place mais une belle vue sur la ville. Nous redescendons marcher le long
de la plage d'Agadir. Restaurants, cafés, magasins se succèdent et nous nous arrêtons pour boire un verre en
regardant le soleil se coucher. Nous avons passé une bonne journée mais avons eu trop de "ville" à notre goût:
demain on ira faire un tour soit dans la montagne au nord d'Agadir, soit au parc de Souss Massa, au sud.
Après un bon tajine, nous rentrons à notre appartement. Aucun signe de vie de notre voisin, tout va bien.
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23 décembre: d'Agadir vers Imouzzer des Ida-Outanane
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Ce matin, notre voisin déménage son appartement: il traîne les meubles
d'une pièce à l'autre, secoue les portes métalliques, grogne. Le bruit ne nous dérange pas tant que ça, nous serons
absents toute la journée, mais la perspective de cohabiter avec un fou ne nous enchante pas. Nous décidons de
partir plus tôt que prévu et appelons l'agence. Un monsieur est là en 5 minutes pour récupérer les clefs. Il nous
demande si nous avons eu des problèmes avec le voisin. Devant notre réponse affirmative, il appelle on ne sait qui et
la conversation est animée ! Soulagés, nous partons en direction du nord, le long de la côte. Une fois passée
une zone industrielle, nous découvrons de petits villages touristiques, c'est en effet le paradis des surfeurs et
nous en voyons beaucoup glisser sur les grosses vagues. |
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Un stop pour regarder les surfeurs, un stop pour se balader sur une
grande plage, un stop pour prendre des photos au-dessus d'une embouchure: là, entre eau de mer et eau douce, se
trouvent des dizaines de dromadaires. Plus loin, nous renoncerons à notre pique-nique pour un bon tajine pris
dans un petit village. C'est jour de marché et il y a de l'animation. Le jeune qui nous sert se débrouille bien,
même en parlant très peu de français: il nous montre les tajines, nous installe... Bref, on se régale pour moins de
10 euros à 4 ! Nous pensions prendre là la route pour Imouzzer mais nous ne trouvons qu'une mauvaise piste.
Nous préférons redescendre au sud pour emprunter une meilleure route. Nous longeons d'abord la vallée du paradis,
la route tantôt se perd dans les profondeurs des gorges, tantôt s'élève au-dessus. Le coin a l'air sympathique et
se prête aux balades, quelques hébergements à l'air agréable, on resterait bien ici, mais ça ferait trop de route
demain, on préfère continuer à avancer. Nous nous installons à l'hôtel des cascades à Imouzzer des Ida-Outanane
mais des cascades nous ne verrons que l'emplacement car il n'y a pas d'eau ici ! Il fait vraiment très frais ce soir,
on est à peu près à 1000m d'altitude: à l'extérieur, on met une épaisseur de plus pour faire une petite balade avant
que le soleil ne se couche, et même pour manger dans la grande salle à manger de l'hôtel, où nous serons seuls avec un
autre voyageur, malgrè le feu qui brûle dans la cheminée. Par bonheur, notre chambre est chauffée et nous passerons une
très bonne nuit. |
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24 décembre: d'Imouzzer des Ida-Outanane vers Tafraoute
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Nous avons rallongé notre itinéraire par rapport à ce qui était prévu
puisque nous partons ce matin au nord d'Agadir pour nous rendre à Tafraoute. Les paysages sont superbes, la route est
étroite et sinueuse, notre vitesse moyenne s'en ressent. Nous finissons par rattraper la grande route avant
Agadir, là ce sont les bouchons qui nous freinent, et la copilote a du mal à toujours trouver son chemin avec une carte
routière pas détaillée et des panneaux en arabe... |
Enfin nous voilà sur la bonne route vers Tafraoute. D'abord
plate, la route commence à monter. Soudain le bleu nous surprend: un barrage est niché dans ce paysage très sec,
des dromadaires circulent librement. Nous retrouvons rapidement un paysage montagneux. |
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Plus loin, nous découvrons un arbre endémique de la région: l'arbre à chèvres. Celui-ci a produit
6 ou 7 chèvres aléatoirement dispersées, chacune grignotant son bout de branche. Quand même, de vraies
alpinistes ces chèvres ! Comment ont-elles fait pour monter si haut ? |
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A Aït Baha, nous nous arrêtons pour le repas. Difficile de
trouver un restau, quelques endroits où on trouve de quoi grignoter, on pense qu'on va manger poulet-frites
mais au grand désespoir de Pierrick, nous trouvons des tajines ! |
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Nous poursuivons parmi ces magnifiques paysages et n'avançons pas
très vite, d'abord parce que nous nous arrêtons de temps en temps pour des arrêts photo, ensuite parce que la route
n'est goudronnée que pour la largeur d'une voiture, dons quand on se croise, on ralentit et et on se pousse sur le
côté... Enfin, surtout nous, en face, parfois ils vont tout droit ! Peu importe la vitesse, nous ne sommes pas
pressés, les enfants lisent dans la voiture, c'est juste que ça fait une grosse journée de voiture sans trop bouger.
Ce qui n'est pas pour déplaire à Pierrick... |
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Nous apercevons deux villages fortifiés mais il se fait tard
et on voudrait quand même arriver avant la nuit. Nous arrivons à la maison traditionnelle d'Oumesnat au moment où
le soleil se couche, la maison est dans un petit village typique, c'est magnifique ! Notre chambre est jolie et
confortable et... demain c'est Noël ! |
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Nous profitons de la terrasse pour admirer le soleil qui se couche. La fraîcheur s'installe, heureusement nous
pouvons manger dans la partie couverte de la terrasse. Comme nous voulons profiter de la journée demain, nous
nous offrons nos cadeaux de Noël ce soir ! Non, on n'attend même pas minuit, on sera couché bien avant ! |
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25 décembre: marché et gorges d'Aït Mansour
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Ce matin, c'est un régal de profiter de la terrasse alors que le
soleil se réveille. La vue est toujours aussi magnifique, le petit déjeuner excellent et le ciel tout bleu !
Encore quelques photos de ce charmant petit village, puis nous continuons jusqu'à Tafraoute. C'est jour de
marché, notre mission: trouver un pique-nique ! Mission qui se révèle plus délicate que prévue, il y a bien des
poulets rôtis à vendre, ou même des sandwiches, mais tout ça ne sera prêt... que vers midi ! Nous nous rabattons
sur l'excellent pain marocain, des boîtes de thon, quelques tomates, fruits, et une énorme boîte de petits gâteaux
secs ! |
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Nous partons en direction du sud, les paysages sont superbes mais
gâchés par des plastiques partout, partout, partout... Nous prenons la route des gorges d'Aït Mansour
et ça monte sec. Plus tard nous arrivons sur un plateau en altitude et roulons encore un moment. Mais où
sont donc ces gorges ? Une rivière asséchée s'élargit petit à petit... Ca y est, nous arrivons ! Nous roulons encore
un moment, pensant aller jusqu'à l'endroit où la route s'arrête sur ma carte approximative. Nous franchissons des passages
très étroits et frais, où poussent des palmiers, ça s'élargit. Nous pensons avoir dépassé l'endroit où la route
devait s'arrêter, et puis c'est joli par là, alors hop on s'arrête et on part marcher le long de la route. |
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C'est beau ! Je ne m'en lasse pas ! Montagnes striées, petits villages perchés, palmeraies, et même encore
un peu d'eau par endroits, et toujours des mécanismes qui montrent l'astuce des marocains et leur sens du bricolage,
des systèmes d'irrigation aux moulins à vents... Nous croisons un cortège funéraire, seulement des hommes, ils
chantent et portent un corps sur un brancard. Plus loin des enfants sortent de l'école, certains vont dans le
même sens que nous et rient de nous voir marcher comme eux. Très peu de "donne-moi un stylo" et personne
n'insiste, c'est agréable. |
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Le retour se fait par le lit de la rivière. Nous nous amusons à
le quitter parfois au gré des chemins d'accès aux cultures, c'est rigolo, mais la vue est plus belle vue d'en haut !
Nous faisons peur à des chiens qui détalent en nous apercevant. Presque vexant, mais ça vaut mieux que s'ils
avaient été agressifs. |
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Nous retraversons les plateaux alors que le soleil est déjà bas, faisant fuir des espèces d'écureuils.
Nous allons voir les rochers colorés, mais personnellement je trouve que ça dénature pas mal le paysage.
Retour via la vallée des Ammeln avec des jeux d'ombre et de lumière superbes. |
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26 décembre: vallée des Ammeln et village de Tagdicht
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Ce matin c'est nuageux. On s'inquiète: va-t-il pleuvoir ? Finalement les nuages s'accrochent aux sommets des
montagnes, mais le ciel ailleurs se dégage, et ça peut faire des photos sympas. Pas de chance pour Pierrick qui
espérait échapper à la rando d'aujourd'hui... |
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On hésite un peu: où va-t-on se promener aujourd'hui ? De village en village depuis Oumesnat ou bien de plus loin
ou bien on essaye de trouver le village perché de Tagdicht ? Finalement, après observation de la vallée, nous
choisissons de monter à Tagdicht. Nous partons un peu les mains dans les poches, avec juste quelques restes de
pain et de fruits de la veille. |
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La route est superbe, de beaux paysage aux couleurs ocres, des
reliefs arrondis qui jouent à cache-cache avec les nuages, de beaux points de vue sur le plateau... Les
enfants râlent parce qu'on aurait pu venir en voiture jusqu'en haut sans marcher... C'est vrai, mais en
même temps quand on voit l'état de la route par endroit, je préfère largement être à pieds ! Nous croiserons 2-3
voitures, des gens du coin, et trois couples de randonneurs étrangers. |
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Nous nous demandons depuis le début si la maison qu'on voit d'en bas marque le début du village ou s'il va
falloir monter encore. C'est bien le début du village, juste après une porte en marque l'entrée. On s'arrête
pour boire, grignoter, et profiter de la vue sur ce village au pied des montagnes ocres. C'est superbe ! Le soleil
qu'on aperçoit de temps en temps au travers des nuages nous dessine de beaux jeux d'ombre et de lumière. |
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Nous marchons dans le village, quasiment désert. On ne croise que des
hommes, mais ça sent drôlement bon par endroits, on devine où sont les femmes ! C'est d'autant plus frustrant qu'on
commence à avoir drôlement faim ! Une petite épicerie nous permettra de survivre après l'achat de quelques
gâteaux. C'est un lieu un peu hors du temps... Derrière la mosquée, une sorte de cirque avec des cultures, et
au fond il doit y avoir une cascade lorsqu'il y a plus d'eau, on en voit la marque sur les rochers... Nous
faisons à regret demi-tour et prenons le chemin du retour. Ca doit être possible de repartir par la vallée, on a vu un
chemin au fond en montant, mais je n'ai pas vu d'où ça partait. On aurait pu chercher un peu, mais on a faim et notre
nouvel objectif est de descendre vite et d'aller déjeuner à Tafraoute. |
Nous y arriverons vers 15h, l'estomac dans les talons, et avec la crainte
de ne plus trouver de restau ouvert, mais nous trouvons finalement un très agréable restaurent sur la route qui part vers le sud,
et dégustons un excellent tajine. |
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Après cette pause, nous faisons une petite boucle en voiture autour depuis Tafraoute et admirons une dernière fois
ces beaux paysages. Nous rentrons au moment où le soleil se couche et la lumière est fabuleuse comme tous les soirs. |
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27 décembre: route vers Amtoudi, agadir d'Amtoudi
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Ce matin, avant de partir, nous visitons le musée de la maison traditionnelle d'Oumesnat. Un des membres de la
famille qui gère l'endroit nous guide et nous explique l'usage des différents outils que nous voyons. C'est très intéressant,
et également la structure de la maison est très bien pensée. Nous en profitons aussi pour acheter un peu d'amlou,
c'est un mélange d'huile d'argan, de miel et d'amandes. C'est délicieux au petit déjeuner avec le bon pain marocain. |
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Nous prenons la route pour Amtoudi. Enfin, une des routes pour Amtoudi,
pas forcément la plus courte, car j'ai oublié de me renseigner pour savoir si la plus directe était goudronnée tout le
long, pas non plus la plus longue, celle qui passe par Tata et de fabuleux paysages, car au vu de notre vitesse
moyenne, je ne suis pas sûre qu'on serait arrivé avant la nuit ! Notre route reste un moment dans les montagnes
avec le même genre de paysage qu'à Tafraoute, puis nous traversons de grands plateaux plus verts, avec beaucoup de cultures,
puis à nouveaux des paysages plus arides et tourmentés, avec des montagnes striées à nouveau. Nous pensions nous arrêter
manger en route, mais nous ne trouvons pas de restau, heureusement il y a des épiceries ouvertes, et nous nous
concoctons un pique-nique à base de chips, pain marocain, thon en boîte, clémentines. |
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Nous arrivons à Amtoudi vers 15h30. C'est un petit village à l'entrée d'un canyon, surplombé par un
agadir, c'est-à-dire un grenier fortifié. Une fois installés, nous décidons d'y monter, laissant les enfants
à l'auberge où ils préfèrent se détendre. Le chemin est facile à trouver et facile à suivre. On ne risque pas
de se perdre. Un garçon engage la conversation et nous suit, on finit par lui dire qu'on veut y aller seuls, et il
n'insiste pas. |
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En haut, un vieux gardien nous attend, nous sommes ses derniers clients
de la journée. Il nous ouvre les portes de l'agadir et nous fait visiter. C'est un grenier fortifié commun, des dizaines
de caves dans lesquels on pouvait stocker des céréales, de l'huile, toutes sortes de nourriture. Les systèmes de verrous
permettent de fermer les portes, qui s'ouvrent avec d'immenses clés. Le mécanisme de la porte s'active via le trou à gauche
de la porte. |
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Les tubes ronds dans les emplacements carrés sont des ruches. Et les
creux dans la pierre devant sont des endroits pour mettre de l'eau, pour que les abeilles puissent boire. L'agadir
est construit en utilisant l'éperon rocheux, les pierres et murs sont de la même couleur, c'est très harmonieux. |
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Nous regagnons le village par l'autre côté de l'agadir, précédés du
gardien qui rentre chez lui. Demain nous envisageons la balade jusqu'aux sources, nos hôtes nous proposent soit
de la faire seuls en aller/retour, soit de la faire avec un guide en revenant par le plateau. Nous nous décidons
pour la boucle, ils s'occuprent d'appeler un guide pour nous. Nous n'avons plus qu'à nous détendre et profiter du
meilleur tajine de notre séjour au Maroc ! |
28 décembre: sources, canyon et plateaux d'Amtoudi
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Ce matin, après le petit déjeuner, nous faisons connaissance avec
notre guide pour la journée, Farragi. Il est très souriant, nous chargeons les copieux pique-niques préparés par
nos hôtes dans nos sac-à-dos et c'est parti. Nous longeons les parois du canyon et les canaux d'irrigation,
puis arrivons à un autre village. |
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Nous marchons tranquillement et j'apprécie. Cela me laisse le temps
de profiter des paysages et de prendre des photos. J'aimes les portes des demeures marocaines. Qu'elles soient anciennes
et en bois, ou récentes, en métal et très colorées, elles ont beaucoup de charme ! Plus loin, un agadir encore
une fois perché sur un piton rocheux. |
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Nous trouvons de l'eau, et marchons de bassins en bassins,
avec une eau turquoise. Sur les parois du canyon, il y a des draperies genre stalagtites comme dans les grottes.
On voit aussi un nid d'aigle, mais pas les volatiles en question. Farragi est un compagnon agréable, discret,
il nous montre et nous explique des choses, il répond à nos questions, il est très souriant, il prend son temps,
et répond patiemment aux questions de Pierrick "C'est encore loin là où on s'arrête ?" Nous arrivons à une des
sources d'Amtoudi. Ensuite, le paysage se désertifie et change de style: plus de palmiers. |
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Nous retrouvons de l'eau, il y a une autre source par là. Nous allons nous arrêter pour déjeuner ici. En marchant
il fait bon, mais à l'arrêt, il fait plus frais, et je préfère m'installer au soleil. Nous apprécions notre pique-nique,
pendant que Farragi fait du feu. Du feu, pour quoi faire ? Il mange aussi un sandwiche et ne fait pourtant rien
cuire dessus. Mais voilà qu'il sort une petite théière, de l'eau, et nous prépare un thé à la menthe. C'est vrai,
c'est exactement ce qu'il nous fallait pour terminer ce repas ! |
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Après le repas, nous montons en haut du canyon pour aboutir sur un vaste plateau. Après l'arbre à
chèvres, nous décourons un autre arbre curieux : l'arbre corcodile ! |
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Le retour par le plateau nous paraît long, plus long que l'aller
dans le canyon, où nous allions de bassin en bassin. C'est un peu plus "monotone" dans le sens où le paysage
varie peu, c'est très beau ! A la fin, nous longeons le canyon, et apercevons notamment l'agadir que nous
avons vu d'en bas ce matin. Heureusement que Farragi connaît le chemin pour descendre, car nous ne l'aurions
jamais trouvé tous seuls ! C'est un chemin très raide, un peu vertigineux à la fin, mais quoi, on va pas refaire
20km à l'envers ? Farragi nous aide dans les passages délicats et ça passe ! Arrivés à l'auberge,
nous invitons Farragi à boire un thé avec nous, nous discutons avec lui de ce qu'on peut faire dans le coin, je
lui montre les photos de montagne striée, et il nous propose d'aller à Targa le lendemain, puis de voir des
gravures rupestres. C'est entendu, nous prenons rendez-vous pour le lendemain matin. En retournant dans notre chambre,
nous apercevons deux rapaces qui tournoient au-dessus du canyon escarpé que nous avons suivi pour redescendre.
Ce soir, le chef nous a concosté un couscous divin... Miam... |
29 décembre: balade autour de Targa et gravures rupestres
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Targa n'est pas très loin, on s'y rend en voiture, en emmenant Farragi. Déjà sur la route, on trouve
les paysages drôlement chouettes ! |
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Voilà enfin le village de Targa. On se gare et on commence notre balade. Nous croisons des femmes qui
prennent de l'eau au puits, elles nous sourient. |
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La montée est raide et nous offre des points de vue superbes sur le
village de Targa, puis la vallée que nous longeons. Nous montons jusqu'à un col. En montant, Farragi nous montre
de l'autre côté de la vallée, là un agadir complètement fondu dans les rochers, là une muraille qui entoure un sommet,
d'autres particularités que nous n'aurions jamais vues seuls. |
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Là nous allons marcher en crête, ce qui nous offre de très belles vues
également de l'autre côté. Le vent souffle fort là-haut, mais qu'est-ce que c'est beau ! Farragi nous trouve un
coin abrité et nous allons pique-niquer au chaud, avec vue sur canyon, agadir, montagnes striées. Nous
terminons avec plaisir le repas par un thé à la menthe. |
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Nous faisons une large boucle puis nous nous rapprochons de l'agadir. |
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On n'ira pas tout en haut car c'est à l'abandon et un peu dangereux et vertigineux par endroits. On s'en rapproche
suffisamment pour apercevoir des constructions humaines: murs, tours, ruches. |
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Nous redescendons dans la vallée et longeons le cours d'eau asséché
pour revenir à Targa. Très belle balade qui en met plein les yeux ! Sur le chemin du retour, entre Targa et Amtoudi,
Farragi nous montre deux sites où il y a des gravures rupestres. Nous y voyons des gravures de chèvres et de vaches, mais
aussi d'éléphants et de girafes ! |
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Retour à l'auberge, où nous partageons un thé avec Farragi avant de le
remercier et de prendre congé de lui. Ce soir c'est poulet-frites, à la grande joie de Pierrick, et c'est toujours
aussi succulent ! |
30 décembre: retour à Agadir via les arches de Legzira
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Voilà un endroit où on pourrait séjourner plus longtemps, mais il
est temps pour nous de repartir. Nous quittons nos hôtes et partons plein ouest. Nous doublons trois dromadaires
qui se baladent le long de la route. |
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Nous avons décidé d'aller jusqu'à la côte et de remonter le long de la côte. Nous nous arrêtons à Legzira, où
nous pique-niquons près des deux arches naturelles au bord de l'océan. C'est beau et relaxant. Un petit thé à la menthe (il
y a des restaurants au point d'accès à la plage) et nous reprenons la route vers Agadir. |
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Quelques difficultés pour traverser de grosses villes, car peu de panneaux.
Nous subissons aussi les embouteillages au sud d'Agadir, sortons trop tôt, nous perdons, retrouvons notre chemin, et
finissons au riad des Chtis à Agadir, avec la nuit. |
31 décembre: retour à Marrakech puis en France
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Petit déjeuner sur la terrasse, sur le toit du riad, achats de petits
gâteaux et dattes, et nous reprenons la route vers Marrakech. Journée sans grand intérêt, nous prenons l'autoroute
et pouvons voir les paysages que nous n'avons pas vus de nuit à l'aller. Nous nous arrêtons déjeuner dans une
petite ville peu avant Marrakech puis regagnons l'aéroport, rendons la voiture de location, nous enregistrons, beaucoup
plus facilement qu'en octobre, le comptoir d'Easyjet étant mieux organisé que celui d'Air France, et on ne nous fait
pas payer deux fois nos bagages, cette fois, donc c'est cool ! Retour sans encombre à Toulouse. |

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