Indonésie du 5 juillet au 4 août 2012
Malang > Bromo > Pasir Putih, 17 juillet 2012
Après avoir perdu beaucoup de temps ce matin, nous montons au Bromo par une petite route de
montagne
Voici la caldeira du Bromo. Ce que nous ne voyons pas ici, il faudrait monter plus en hauteur,
c'est le Semeru qui fume derrière. La caldeira s'étend aussi derrière les volcans que nous voyons.
Nous descendons dans la Caldeira et marchons jusqu'au volcan. C'est le désert et il fait
chaud !
Nous voilà à la dernière étape :
monter les 244 marches pour arriver auu bord du cratère.
Ah, c'est mieux de contempler
l'escalier d'en haut !
Il y a un lac au fond cu cratère et ça fume.
Pour le retour, nous négocions des chevaux pour les enfants. Ils vont à un train
d'enfer que je ne peux pas suivre, je laisse Olivier courir à côté des chevaux, et je
continue à mon rythme. J'ai de la chance, en bas de la côte, un officiel du parc me propose
de monter dans sa voiture et me dépose en haut, où j'arrive en même temps que les
enfants, ravis, et Olivier en nage. Il est déjà 16h, nous n'avons pas d'hébergement sur
place (tout était complet ou trop cher) et nous quittons le Bromo à regret, sans avoir eu le temps
de monter sur la montagne pour tenter d'apercevoir le Semeru fumant derrière.
Nous avons dans l'idée de nous avancer sur la route du Kawah Ijen, et pourquoi pas, passer
la nuit au bord de la plage.
De Pasir Putih à la pension Arabica, près du Kawah Ijen, 18 juillet 2012
Ce matin, puisque nous sommes
logés quasiment sur la plage, nous décidons de tenter une baignade. Hélas la plage est sale
et la mer l'est également.
Nous admirons les jolis bateaux colorés.
Nous partons vers 10h pour aller au pied du Kawah Ijen, la route s'élève dans la forêt
humide, certains passages sont complètement défoncés.
Nous arrivons à la pension
Arabica, implantée au milieu d'une plantation de café. Pour diverses raisons, nous
disons au revoir à Havis ici, un jour plus tôt que prévu. Il nous faut donc trouver un
transport pour Ketapang, le port depuis lequel nous embarquerons pour Bali demain. Nous
demandons aux personnes à la réception de l'hôtel mais aucun ne nous donne de prix, ils
disent qu'il faut attendre la patronne. Elle est censée arriver à 15h donc on attend... jusqu'à
16h... Là elle nous propose un transport pour 1 000 000 Rp pour aller au Kawah Ijen
demain puis au port de Ketapang. On trouve la somme assez exorbitante, on essaye de négocier,
elle dit que c'est le prix habituel et que parfois le chauffeur fait un discount de 50 000 Rp...
Nous décidons de procéder autrement, les touristes commencent à arriver du Bromo, ils font le tour
classique Bromo Ijen ketapang. Nous en repérons 2 quisont arrivés seuls avec leur chauffeur
et nous leur demandons si on peut faire la fin du trajet avec eux, ils sont d'accord si
leur guide est d'accord, nous allons voir le guide et lui exprimons notre demande, nous lui
proposons la moitié de la somme demandée par la patronne, il est d'accord aussi, parfait !
Nous pouvons donc enfin aller nous balader, c'est un peu tard pour aller jusqu'aux
cascades, nous nous baladons dans la plantation. A part le café il y a aussi des champs
avec des fraises, des oignons, etc... Un petit village est situé en contrebas de la
plantation, les maisons possèdent un jardinet et nous devenons l'attraction en passant
dans la rue principale. Des jeunes et moins jeunes veulent absolument se faire photographier !
Est-ce le Kawah Ijen que nous apercevons un temps lorsque les nuages s'éclaircissent ?
Nous le saurons demain. Nous mangeons et allons nous coucher de bonne heure, car demain on
se lève à 4h pour partir à 4h30...
Kawah Ijen et bateau/route jusqu'à Bali, 19 juillet 2012
Il y a comme une embrouille ce matin, lorsque nous retrouvons le guide devant sa voiture,
il y a aussi 4 autres personnes avec leurs sacs. Heu... 6 c'était serré mais 10 ça va pas
tenir ! "Don't worry" dit le guide, il met nos bagages dans un véhicule, nous dans un autre,
nous dit que c'est la même compagnie et qu'on se retrouvera tous à Kétapang. Mouais... Moi
je suis pas très rassurée... Il me demande de le payer maintenant, là je refuse et je dis que
je payerai à Kétapang. Il n'insiste pas. C'est même pas lui qui va nous emmener au final...
Nous commençons notre
randonnée sous la pluie et dans le brouillard. Entre ça, le réveil à 4h et l'embrouille de
tout-à-l'heure, le moral des troupes n'est pas au beau fixe... En plus, la pente est bien raide
pendant 2 km...
Notre chauffeur nous a dit avant de partir que là-haut c'était dégagé,
mais plus on monte, moins on y croit... En réalité, la meilleure vision qu'Olivier, arrivé
20 minutes avant nous, aura du cratère, c'est la photo à droite. Si on distingue un peu la
couleur jaune et l'aspect désolé du cratère, on ne voit pas le bleu du lac au fond...
Déception...
Les porteurs de soufre sont bien
là, eux, les vrais et les faux, ceux qui prennent leur panier juste quand ils vous voient arriver,
et proposent une photo moyennant un biscuit, une cigarette...
Les vrais portent une
charge de 60 à 80 kg, ils extraient le soufre au fond du cratère, le remontent puis le
redescendent. Ils peuvent le faire plusieurs fois dans la journée, plutôt très tôt le
matin. Ils sont payés 600 Rp / kg, ce qui pour 80 kg représente moins de 5 euros.
Nous partons au port de
Kétapang avant nos bagages et nous devons les attendre. Tout se passe bien finalement,
on les récupère, on paye notre dû, et on embarque sur le ferry. Bye bye Java et bonjour
Bali !
En bilan de notre aventure javanaise, nous trouvons que nous avons fait
trop de voiture et pas assez de balades ! C'était un peu inévitable au vu du trajet que
nous avions choisi de faire, car il y a beaucoup de circulation, et on n'avance pas vite
sur les routes de Java. La distance entre deux villes se compte en heures de trajet et non
en kilomètres, ça ne veut rien dire à Java ! Ca pourrait sûrement être optimisé en
s'adaptant à l'heure locale et en partant plus tôt (il fait jour vers 5-6h et nuit vers
17-18h) et aussi avec un guide sachant un peu mieux planifier les étapes. On a
aimé les rencontres avec les javanais, facilitées par note guide Havis.
Nos premières impressions à
Bali sont liées à la circulation: beaucoup moins de circulation, beaucoup moins de gens
doublant n'importe comment sur la route... Ca fait du bien...
Chaque maison a au
moins un autel pour faire des offrandes, certaines ont de véritables temples dan leur jardin !
Il y en a aussi dans le jardin de note hôtel, un petit paradis avec de coquets
bungalows disséminés dans un jardin tropical soigneusement entretenu. Nous finissons
la journée à la plage, bien méritée après toutes ces aventures !
Snorkeling sur Menjangan et route vers Munduk, 20 juillet 2012
Aujourd'hui nous avons pris une excursion snorkeling auprès de notre hôtel, voiture
jusqu'au port, bateau jusqu'à l'île. On a eu la flemme de prendre un appareil photo,
même le lumix et son caisson étanche tout neuf ! Il faut bien le nettoyer après, et nous,
après, on ira à Munduk. Le trajet en bateau est lent, et nous avons une très belle vue
sur les volcans de Java Est, bien dégagés, notamment le Kawah Ijen qui nous narguera toute la
journée. 1er arrêt et longue balade dans l'eau en suivant notre
guide Wayan. Beaucoup de très beaux poissons multicolores et surtout de beaux coraux.
Déception, on mange ensuite sur le bateau et non sur la petite plage qui nous tend les bras,
déception surtout pour Pierrick qui n'a pas voulu faire la balade snorkeling avec nous,
mais qui espérait bien se rattraper sur la plage ensuite. 2ème balade pour les
plus courageux, mais rien de nouveau à part un baracuda et un banc de calamars. Au retour,
le bateau a les vagues en face et nous sommes trempés en arrivant. Une petite
douche plus tard, nous prenons la route pour Munduk. Nous arrivons dans notre beau et
confortable bungalow, en hauteur dominant la vallée, dans un beau jardin... On voit
même la cascade où on ira demain. C'est qu'on va s'habituer au luxe sur Bali !
Munduk, 21 juillet 2012
Ce matin, nous allons faire une balade de 3 heures environ qui passe par deux
cascades, les gérants de l'hôtel nous ont fourni une carte approximative. Nous
marchons près d'un petit canal, entouré de verdure et où papillons et libellules
volent autour de nous.
Beau point de vue sur
l'ouest de Bali et les volcans de Java Est, toujurs dégagés, qui continuent à nous
narguer.
On n'est plus très loin de
la première cascade lorsque je glisse et je me tords la cheville violemment. La douleur est
si forte que je manque tomber dans les pommes et je me force à garder les yeux ouverts en
fixant Olivier, qui m'aide à m'asseoir.
Au bout de quelques minutes, ça va mieux, au
moins pour la chute de tension. Olivier propose d'aller jusqu'à la cascade, à 100 mètres,
pour mettre les pieds dans l'eau, mais à peine je me lève, ça recommence et poser le pied
par terre m'est insupportable. Je me rasseois et demande qu'ils aillent me chercher
quelque chose de sucré à la dame qui avait un petit warung un peu avant. Olivier revient
avec une bouteille d'eau, il n'y avait rien à manger, ça fait du bien quand même.
Je ne veux pas avancer plus en avant, je préfère retourner vers le warung de la dame
en espérant trouver une moto qui pourra me ramener à l'hôtel. Olivier demande de l'aide à
un touriste et son guide, ça tombe bien c'est un français, donc on peut s'expliquer plus
simplement. Il examine mon pied et fait de légers massages, il dit qu'un guérisseur
pourrait le soigner mais qu'il ne sait pas le faire lui. D'autres balinais passent et
chacun y va de on conseil sur mon pied. Je ne comprends pas mais je vois bien le geste de
l'un qui fait signe au guide de faire un geste violent sur mon pied... Heu... Non merci !
Je peux maintenant me lever sans que tout tourne, je reviens très lentement vers le
warung, mais marcher est très douloureux. Le guide envoie un gars à moto chercher le
guérisseur... Malheureusement (ou heureusement, je ne sais pas trop), il n'est pas là.
Le gars en moto me ramène gentiment à l'hôtel, en conduisant très prudemment, pendant que
les enfants et Olivier rentrent à pied. Le personnel de l'hôtel m'aide à regagner notre
bungalow et m'envoie d'office un masseur. Heu... est-ce que ça ne va pas me faire plus de mal
que de bien ? Je laisse faire... Ma cheville a beaucoup enflé. Sur le moment, je ne vois aucun résultat. Une fois le
massage fait, je n'ai qu'une envie: dormir, ce que je fais après avoir pris de l'ibuprofène.
En me réveillant j'ai faim (ce
qui me rassure puisque c'est un comportement nominal...). On va manger et on fait le bilan:
je peux bouger le pied gauche selon tous les axes (avec moins d'amplitude que le droit),
je supporte de mettre le pied par terre. Ce serait quand même bien de vérifier qu'il n'y
a rien de cassé. On part donc vers le centre de soin le plus proche.
Je suis la seule personne aux urgences, donc les 6 personnes affectées à l'entrée
s'occupent de moi. L'une me prend la tension, l'autre met un thermomètre sous le bras, un
autre me demande mon nom mais je lui propose carrément de l'écrire moi_même. La responsable
m'examine très brièvement et m'envoie faire une radio. C'est fait, il n'y a rien de
cassé, la responsable me demande si j'ai des médicaments, je lui montre l'ibuprofène, elle me
dit de continuer et de me reposer. J'ai droit à une bande pour me tenir la cheville. On
rentre.
On passe la fin de l'après-midi à se reposer, pour moi le pied gauche dans la glace.
Heureusement qu'on a investi dans une
liseuse et qu'on y a un stock de bouquins ! J'avais aussi des anti-inflammatoires dans a
pharmacie, donc c'est parti pour une cure !
Munduk, 22 juillet 2012
Ce matin j'envoie Olivier et
les enfants faire une rando accompagnée à travers plantations et rizières, pendant que je
me repose. Ils traversent d'abord plantations de café, cacao, clous de girofle, ananas,
papaye, etc...
Ensuite ils arrivent aux rizières, c'est magnifique. Je râle en regardant les photos,
j'aurais bien aimé voir ça par moi-même.
L'après-midi, je leur propose la rando au bord des deux lacs un peu au-dessus de Munduk,
mais ils sont solidaires et préfèrent se reposer avec moi. Lecture, film, aquarelles,
voilà le programme de l'après-midi.
Munduk > Candikuning, 23 juillet 2012
Ce matin, il paraît que j'ai
fait des progrès, je vais beaucoup plus vite pour aller au restaurant de l'hôtel. Je n'ai
plus trop mal à condition de poser le pied bien à plat, mais ça reste bien enflé.
Au départ, je voulais relier
Munduk à Amed en 2-3 jours par les petites routes via Pelaga, le lac au pied du
Gunung Batur, mais on va faire plus simple. L'hôtel nous a
trouvé un chauffeur pour aller jusqu'à Chandikining et visiter quelques sites en chemin.
Putu, notre chauffeur, est très sympa et parle très bien anglais. On s'arrête d'abord à un point
de vue entre les deux lacs où je voulais venir randonner.
Un peu plus loin, alors que nous
longeons le deuxième lac, nous apercevons beaucoup de singes au bord de la route. On
s'arrête pour la vue et Pierick en profite pour donner quelques bananes aux singes. Faut
pas hésiter longtemps avec les bananes à la main, sinon, ils viennent se servir directement !
Nous arrivons au temple xxx.
Il y a du bruit et beaucoup de gens habillés en sarong. Il y a une cérémonie : des musiciens
suivent des personnes qui portent des offrandes.
Les offrandes sont préparées et
déposées, les gens iront ensuite s'asseoir derrière et prier.
Tout le monde s'est mis sur son 31,
sarong et haut blanc, pour les hommes, même les enfants. Le temple a une partie
sur terre, l'autre au milieu de l'eau, c'est très beau.
Nous allons ensuite au jarin botanique, qui a une section accrobranche. Et voilà 3
écureuils dans les arbres ! Les enfants expliquent à Olivier comment faire... Putu m'a
trouvé un baton en bambou et je suis les écureuils sur la terre ferme.
Le jardin botanique est un
grand parc très tranquille. La partie botanique représente quelques pavillons.
Je
suis surprise devant l'ananas, je ne savais pas que ça poussait comme ça.
Après ça, nous revenons à Candikuning et cherchons un hôtel, mangeons puis faisons un petit
tour dans le marché à côté. nous sommes interpelés par tous les commerçants pour venir voir
sarongs, sarbacanes, bijoux, chapeaux, masques, etc...
Nous prenons une boisson dans
un mignon petit café tenu par deux jeunes filles. Le soir il fait froid ici. C'est plus
haut que Munduk, où déjà on mettait notre unique vêtement à manches longues pour aller
prendre le repas du soir. La couverture se résume à un mince dessus de lit... On se couche
habillés...
Candikuning - Jatiluwih - Lovina, 24 juillet 2012
On voulait passer une deuxième nuit ici, mais on a trop mal dormi cette nuit, on ira plutôt
chercher du confort et de la chaleur à Lovina ce soir. Nous retrouvons Putu ce matin, qui
va encore nous conduire dans plusieurs endroits aujourd'hui, puis qui nous amènera à Amed
demain.
Nous partons en direction de Jatiluwih, un endroit superbe au milieu des rizières. On pourrait
y marcher des heures, c'est superbe, je préfère quand à moi rester sur les chemins plus larges
et stables.
Nous visitons ensuite le temple Pura Luhur Batukau, sarongs obligatoires et compris dans
le prix de l'entrée.
Nous visitons ensuite une ferme aux papillons, qui comprend
aussi quelques insectes (phasmes et scarabée rhinocéros).
Nous repassons par Candikuning et prenons la route de Lovina. En chemin, nous nous arrêtons
pour aller voir la cascade de Gitgit, à 600 m de la route. Le chemin est bordé de
cabanes-magasins pour touristes. On a de la chance, il est tard, la plupart sont fermés. On
s'arrête quand même pour acheter et négocier des masques pour Pierrick. On roule
jusqu'à Lovina et on s'arrête au premier hôtel. Ca me paraît un peu luxueux pour notre budget, mais
ils nous font un discount, et ma foi, après la nuit de la veille, un peu de confort est
le bienvenu ! Pour ma part, je suis crevée entre la nuit d'avant et les crampes d'estomac,
probablement dûes au anti-inflammatoires, j'ai également mal au dos et à la nuque. Je
décide d'arrêter les anti-inflammatoires, ça a bien dégonflé, la cheville, et je vais
continuer à mettre de l'arnica.
Amed, 25-26 juillet 2012
Ce matin nous prenons notre temps et profitons de la piscine de l'hôtel. On n'a pas
eu le courage de se lever à 6h dumatin pour aller voir les dauphins; on a voulu essayer
la plage mais ça n'est pas super propre et surtout marcher dans le sable est très éprouvant
pour moi. Nous nous arrêtons manger à Tumbalen, ça a l'air animé et touristique.
Putu rencontre un ami et nous le conseille pour aller jusqu'à Ubud, notre étape suivante
après Amed.
Nous arrivons en début d'après-midi à Amed, notre bungalow est adorable, il donne sur la
piscine et la plage est à côté. Pour ma part, je suis toujours crevée, et j'en profite
pour me reposer tout l'après-midi, les enfants se baignent dans la piscine.
Nous sommes très à l'écart du centre touristque d'Amed, l'avantage c'est que pour se reposer
c'est idéal. On est entouré de pêcheurs et de familles. L'inconvénient, c'est qu'on est loin
de tout et il n'y a pas grand-chose à faire ici. Je pensais pouvoir faire du snorkeling,
mais lorsque j'essaye le lendemain matin, avec Marine, il n'y a rien à voir... Mon caisson
étanche reste dans sa boîte...
L'après-midi, on hésite. Pour faire du snorkeling, il
faudrait trouver un transport pour aller juqu'à Jemeluk, les enfants préfèrent rester au
bord de la piscine, on devait rester encore une journée, mais là on est bien reposé, moi
compris (plus de mal de dos, plus de crampes d'estomac !), on
hésite entre rester et monter une expédition snorkeling ou partir et faire une étape à Sidemen
avant Ubud. C'est parti pour Sidemen ! On appelle l'ami de Putu pour nous y conduire.
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