Turquie du 7 au 21 avril 2012
7 avril - Départ...
Départ à midi, donc on a le temps... Mamie vient nous chercher à 10h pour nous emmener
à l'aéroport. Là, on cherche tranquillement notre avion dans la liste et... Il est affiché
pour 11h25 en "check in closed". Panique, on se rue au comptoir d'enregistrement de Lufthansa
où un jeune femme nous rassure : c'est une erreur d'affichage, on peut toujours s'enregistrer et
part à 12h comme prévu. Ouf !
1er vol juqu'à Munich sans problème. 6 heures d'attente avant le 2ème vol. On avait envisagé
de faire un saut dans la ville mais il pleut des cordes. On mange, Pierrick et moi nous nous
faisons masser, on s'occupe des dernières formalités pour la réservation de la voiture
avec notre guide pour l'Indonésie, on se balade dans les magasins, on goûte, on bouquine...
bref, on ne s'ennuie pas tant qe ça...
2ème vol jusqu'à Ankara. On récupère nos bagages puis la voiture de loc. Au moment de
payer, le gars nous demande plus de 200 eurs de plus. Je lui montre mon papier de
réservation, il a l'air embêté, dit qu'il appelle son manager. Juste avant, il a dit qu'il
nous mettait une diesel au lieu d'une essence, je regarde les prix, les diesels sont un peu
plus chères, semble-t-il. Est-ce qu'il n'essayerait pas de nous faire payer la non-disponibilité
de la voiture qu'on avait réservé ? Je commence à regarder les tarifs des loueurs voisins.
Finalement tout s'arrange et on paye le prix convenu.
C'est parti, on sort le GPS tout neuf qu'Olivier a acheté avant le départ et on roule
jusqu'à Golbasi où se trouve notre hôtel. Je ne voulais pa d'un hôtel dans Ankara et l'hôtel
proche de l'aéroport était beaucop trop cher. 1h30 du matin (00h30 heure française), on
se couche enfin !
8 avril - route jusqu'à Gorême, en Cappadocce
Petit déjeuner turc, qui ne plaît guère à Pierrick: tomates, concombres, olives, fromage,
pain, beurre, miel, confiture, tranche de salami et thé. Ca va être dur pour lui qui est
si difficile pour la nourriture !
On prend la route pour Gorême. Nous n'avons pas vu le paysage hier et nous avons la surprise de
voir de restes de neige un peu partout. C'est un paysage de plaines et de collines, par
endroits ça ressemblerait presque à l'idée que je me fais de la Mongolie... La route est
une espèce d'autoroute sans péage ni échangeurs. Il faut donc faire un peu attention aux
croisements. On nous avait dit que les turcs roulaient comme des fous mais là ça va.
Nous longeons un immense lac, le Tüz Golu, c'est un lac salé très peu profond, souvent
asséché mais là il reste encore de l'eau. On fait une pause, des cristaux de sel se sont
formés sur le sol boueux autour.
Nous déjeunons à Aksaray, dans un restau sympa. Il n'y a pas de carte. Le serveur nous
propose un assortiment
et la viande est cuite directement sur les braises devant nous. C'est un peu enfumé, leur
système d'aération n'est pas au point. D'autres personnes arrivent et commandent
visibleent du poisson... Les cuisiniers passent devant nous avec une épuisette et vont
pêcher le poisson dans le bassin très kitsch devant le restau...
Un peu plus loin, nous nous arrêtons au caravansérail de Agzikara Hani, au milieu d'un
village qui semble à l'abandon, bien que le caravansérail lui-même soit en cours de rénovation.
La première partie est plus ou moins carrée autour d'une sorte de tour centrale, à l'air
libre. Elle date de 1231.
La seconde partie, collée à la premmière, est couverte. Aucune fenêtre mais un puits de
lumière donne un peu de clarté. Elle date de 1239.
Premier aperçu de la Capadocce en arrivant à Uchisar.
Nous arrivons à Gorême, trouvons notre hôtel, on s'installe, je me fais expliquer
les balades dans le coin, je réserve mon vol en montgolfière pour le 12 avril.
Ensuite on part faire un petit tour dans Gorême. C'est beau et surprenant à la fois. Je ne
m'attendais pas à ce que ce soit aussi urbanisé et touristique, ni que les aisons et hôtels
soient collés ou creusés dans les formations rocheuses. Même si l'ensemble est relativement
harmonieux, je suis contente de voir qu'il reste encore plein de formations dans la nature
à découvrir !
9 avril - Gorême, vallée de Meskendir, vallée rouge, vallée de la rose
J'ai laissé dormir tout le monde ce matin, on avait besoin de récupérer. Ce n'est qu'à
9h30 que nous allons prendre notre petit déjeuner. Le temps de finir, trouver un pique-nique,
nous commençons à marcher vers 11h.
L'objectif était ce matin de visiter le musée de plein air de Gorême mais nous commençons par nous tromper de
chemin et empruntons la route qui monte au belvédère. Nous la poursuivons un peu avant
d'apercevoir en contrebas la jolie Zemi Valley, dans laquelle nous descendons.
Nous poursuivons le long de la route vers le musée de plein air, nous y arrivons vers midi,
c'est plein de cars de touristes et il est un peu tard pour y aller et faire la grande balade
prévue l'après-midi. Tans pis, on y reviendra un autre jour.
En attendant on pique-nique
dans un con tranquille en ccompagnie d'une petite tortue terrestre.
Nous coupons pour essayer de
trouver "notre" vallée, nous la surplombons rapidement mais impossible d'y descendre. Nous
la longeons donc, longtemps, avant de trouver un sentier qui semble y mener.
Nous y sommes ! Le chemin se poursuit, entre pigeonniers
et passages dans des "grottes"...
Petite pause intemporelle au Nature Café, coquet petit café perdu au milieu de nulle part, une
vieille dame nous sert un thé chaud avant de reprendre sa brodeie.
La vallée continue, s'élargit,
nous commençons à croire que nous avons loupé l'embranchement vers la vallée rouge, mais
non, le voilà ! Un autre café et une petite montée plus tard, nous voilà dans la "vallée
rouge" !
De la vallée rouge, nous passons à la vallée des roses.
Près d'un café, une petite
église est taillée à l'intérieur d'une roche.
Nous redescendons, nous sommes
presqu'à Cavusin, mais il nous faut rentrer à Gorême en longeant la route.
Les enfants rêvent de milkshake, nous tentons la pâtisserie, le milkshake banane de Pierrick
a un goût un peu éoeurant de bonbon banane...
Nous enchainons par le repas du soir
dans un bon restau et allons nous coucher après une bonne douche.
10 avril - de Gorême à Uchisar par la vallée des pigeons, retour par la vallée Baglidere
Il fait très beau ce matin, et on
attaque la vallée des pigeons avec du beau ciel bleu.
La route serpente en fond de
vallée, entre murailles découpées et mini-grottes.
Juste avant une de ces grottes, le chemin
se divise: l'un monte, l'autre continue en bas. On choisit la facilité, le chemin devient
ruisseau et gadoue, à la grande joie de Pierrick. On croise deux paysans qui retournent la
terre dans les champs, et... il faut se rendre à l'évidence: on est dans un cul-de-sac !
On reprend le chemin qui monte
entre des rangées de meringues, et en se retournant, que voit-on au loin ? Sans doute le
mont Erciyes Dagi, volcan éteint couvert de neige, 3900m.
Nous voici déjà en vue du village
d'Uchisar, facile la balade disent les enfants, trop tôt pour aller manger dit Olivier.
Mais c'est sans compter sur
l'exténuante montée jusqu'au "château" d'Uchisar, forteresse creusée dans la roche.
Le point de vue à 360° tout en haut vaut vraiment le coup d'y monter. Malheureusement le
temps s'est couvert et les photos sont un peu "grises"...
Nous nous arrêtons déjeuner
au premier restaurant rencontré, the "house of memories". On y mange très bien, les
baklavas en dessert sont bien meilleures que celles achetées la veille à la pâtisserie.
Après le déjeuner, nous redescendons vers la route et prenons le chemin qui part du "centre
artisanal" pour chercher le point de départ de la vallée Baglidere, vallée "blanche" que
j'aurais plutôt baptisée de jaune.
Pour la petite histoire, le centre artisanal est un
magasin de bijoux avec 10 vendeurs qui nous sautent dessus quand on rentre. La vendeuse
qui parle français nous commente toutes les vitrines. Il y a des reproductions de bijoux
ottomans assez jolies, mais je suis échaudée par la veille où j'ai demandé un prix pour ce
style de parure... 295 lires turques, soit un peu moins de 150 eurs !
Le chemin est facile et agréable, tantôt en fond de vallée, tantôt un peu en hauteur. Nous
ne croisons personne, si ce n'est une chienne qui nous suit depuis Uchisar. Le soleil
refait son apparition.
Nous quittons le chemin principal pour aller voir de plus près le drôle de château. Bien
nous en prend car nous tombons sur une superbe vallée avec d'impressionnantes formations
rocheuses... D'ailleurs il y a beaucoup plus de touristes par ici, pas la foule non plus,
et au-dessus, une route doit passer car on voit des cars au loin.
Nous retombons comme hier sur la route Cavusin-Gorême, mais cette fois, au lieu de suivre
la route, nous prenons un chemin parallèle qui monte et qui nous offre de belles perspectives.
11 avril - Musée de plein air de Gorême, Cavusin, cité souterraine d'Ozkonak et caravansérail de Sarihan
Aujourd'hui le temps est moche dès le lever. Il fait aussi plus froid. Nous décidons de
commencer par le musée de plein air de Gorême. Il y a déjà des cars de touristes et des
groupes au début du site, nous les dépassons pour profiter de la suite du site plus sereinement.
Il y a quelques habitations troglodytes et surtout quelques églises dont les peintures ont
été restaurées et qui représentent des scènes de la vie de Jésus pour la plupart.
Tout
n'est pas ouvert, beaucoup de sites intéressants sont fermés.
Nous nous rendons ensuite à Cavusin, qu'on a toujours vu de loin lors de nos deux jours de
randonnée. Nous traversons le village pour nous rendre au "vieux" village, creusé dans la
montagne. Certaines parties sont en cours de restauration, le reste est un dédale de
ruines dans lesquelles on peut se balader librement.
En haut, nous avons une belle vue sur le village, Gorême et Uchisar et les vallées
que nos avons visitées les jours précérents, mais aussi derrière sur le chemin qui
part vers Zelve, randonnée que nous ferons peut-être un autre jour.
Nous décidons de manger à Cavusin et nous cherchons un restaurant. Pas grand chose
d'ouvert pour manger, nous tombons sur le world of kebab, la salle du restaurant est fermée,
il commence à pleuvoir, notre hôte nous fait rentrer dans une petite pièce pleine de
bazar, où nous mangeons un repas peu copieux et jouons avec un châton facétieux qui aimerait
bien s'occuper de notre repas.
Il pleut, nous décidons d'aller visiter la cté souterraine d'Ozkonak. Ce n'est pas la plus importante
de la Cappadoce, mais c'est la plus proche. C'est un peu angoissant de s'enfoncer sous terre,
on passe de pièce en pièce par des ouvertures étroites ou des tunnels très étroits, il faut
se baisser pour passer. Dans certaines cités sous-terraines, il y avait jusqu'à 8 niveaux
creusés sous la terre.
Il y a des conduits d'aération qui remontent à la surface et
étaient autrefois cachés dans des puits. De gros disques en pierre ronds servaient à
boucher les ouvertures étroites, on se demande comment ils les manipulaient.
Un car de
touristes est arrivé en même temps que nous, ils se sont arrêtés écouter les explications de
leur guide dans la première salle, alors on peut explorer le reste tranquillement. Tout
de même, devant l'étroitesse des tunnels, et la petitesse de certaines salles, on se
dépêche de remonter pour pouvoir les croiser dans des espaces plus grands.
Pour finir, nous visitons le caravansérail de Saruhan, qui est très bien rénové, et pour
cause: c'est là qu'ont lieu les spectacles de danse des derviches tourneurs, le soir, pour
les touristes.
En rentant, nous passons par Urgüp, qui est plus grand que Gorême, un vieux village adossé
à une ville.
Et pour finir la journée en beauté, je vais aux bains turcs. Comme il
est encore tôt, je suis seule. On me met un masque sur le visage, je passe ensuite au sauna,
je me douche, j'ai droit à un massage au savon, je me redouche, je barbotte dans une
petite piscine. Après tout ça, on m'offre un thé frais et j'ai demandé en plus un massage
aux huiles. Je ressors de là légère... à l'heure où des cars déversent des flots de
touristes... J'ai bien fait d'y aller tôt !
12 avril - Mustafapasa et Söganli
Ce matin est un grand jour: je
fais mon baptême de l'air en montgolfière. Je rêvais depuis longtemps de le faire ici en
Cappadoce. A 6h, un minibus vient me chercher, ainsi que les autres personnes. Olivier et
les enfants n'ont pas voulu venir.
Le ciel est couvert, et il y a du vent. On nous
rassemble à l'accueil de la compagnie de ballon où on nous offre de quoi boire, manger, et
on nous explique que le vent est trop fort et qu'il devrait faiblir d'ici 30-40 minutes.
On attend... tout en observant le ciel se couvrir de plus en plus et les ballons d'autres
compagnies décoller quand même...
A 7h15 le verdict tombe: nos ballons ne décolleront
pas aujourd'hui. Ils nous expliquent qu'on n'aurait pas un vol de qualité, et aussi plus
court, si on partait maintenant. Ils nous donnent le choix entre revenir demain, annuler ou
voler quand même.
Seul un ballon partira avec 6-7 personnes. Il commence à pleuvoir,
je préfère retenter demain... même si c'est vendredi 13 !
Après le petit déjeuner, le temps est toujours couvert, nous décidons d'aller jusqu'à Söganli,
en prenant le temps de nous arrêter en chemin.
Après Urgüp, nous prenons un chemin
de terre et au premier arrêt nous nous rendons compte que nous avons crevé... Olivier change
la roue...
En arrivant à Mustafapasa nous apercevons des cheminées de fée au fond d'une vallée. On
s'arrête et on va y faire un petit tour.
Ensuite, on s'arrête au centre-ville pour
déjeuner, en dessert notre hôte nous propose de goûter au "künefe", spécialité locale,
c'est très bon !
Après le déjeuner, on flâne un tout petit peu dans la ville et on fait les boutiques. Dans
l'une d'elles on achète des babioles. Le marchand est très sympathique, une fois l'affaire
conclue, il veut même nous offrir le thé, mais Olivier ne veut pas s'attarder. On repart.
Plus loin on s'arrête près d'un monastère creusé dans la roche. Le paysage aux alentours
est splendide, re-balade !
On roule au fond d'une vallée, dont les parois se rapprochent
petit à petit, formant comme un canyon.
On s'élève pour arriver sur un plateau plus haut, d'où on a une vue superbe sur les montagnes
enneigées: devant nous, à gauche, à droite.
J'ai bien fait de laisser tomber l'idée
d'aller faire de la rando dans les massifs montagneux, c'était effectivement trop tôt, on
sort à peine de l'hiver ici.
Nous arrivons à Söganli, village perdu au fond d'une vallée. Nous l'appelons Tatooïne depuis
ce matin, car le Lonely Planet prétend qu'aucune scène de starwars n'a été tournée ici. En
réalité, à part les maisons creusées dans la roche, ça ne nous rappelle rien de starwars...
Le tourisme est drôlement bien organisé dans le village. A l'entrée unique du village, on
nous fait payer 6 lires, un bus de touristes est déjà là et toutes les femmes du village
se sont installées devant le car pour vendre des babioles. Du coup, personne ne fait
attention à nous, et on commmence à monter dans le vieux village en ruines.
Le village est apparement réputé pour ses églises creusées dans les formations rocheuses.
Sur la montagne en face, il y en a une, et tout en haut de notre montagne ausi. C'est
sans doute ce qu'essaye de me dire la vieille dame qui me montre le haut de la montagne.
Nous continuons notre chemin à flanc de montagne et en visitons plusieurs. Elles n'ont
presque plus aucune décoration, mais on peut s'y promener librement et elles sont bien conservées.
Au retour nous longeons le massif du mont Erciyes Dagi, toujours enneigé.
Nous profitons du soleil et de sa lumière déclinante pour prendre quelques photos autour de
Gorême.
Nous terminons la journée par un excellent repas, comme d'habitude, et je goûte à la spécialité
locale, le testi kebab, viande et légumes mijotés dans une poterie en terre, que l'on casse
pour pouvoir les manger.
13 avril - baptême en montgolfière et randonnée de Cavusin à Zelve
Ce matin à 6h, le ciel est relativement dégagé et surtout le vent semble être tombé. Comme
hier nous sommes emmenés au centre d'Urgüp balloons pour y prendre un petit déjeuner, mais
ça ne traine pas, 15 minutes après on repart pour le point de décollage des ballons.
Des ballons de toutes les compagnies sont là, couchés au sol. Puis lorsqu'il y a suffisament
d'air ans le ballon, on le chauffe et on redresse la nacelle.
C'est un spectacle magique à contempler, tous ces ballons qui s'envolent un à un, si proches
les uns des autres.
On monte dans la nacelle: au centre notre pilote, Andy, avec les
brûleurs. de chaque côté, deux compartiments de cinq personnes. Nous sommes 60 à 70 ballons à
voler ce matin. Et c'est parti !
Le soleil se lève, c'est magnifique. Andy fait tourner le ballon sur lui-même de manière
à ce que nous ayons une vue à 360°.
Les seules commandes du ballon sont: les brûleurs pour monter ou descendre et deux cordes
accrochées au flan du ballon pour le faire tourner sur lui-même. Pour la direction, on utilise
les "courants" de vent. Dans notre coin, en hauteur les masses d'air vont vers l'est, plus près du sol elles
vont vers l'ouest.
Au sol, les camions de récupération des ballons suivent le ballon.
Au bout d'une bonne heure de vol, nous nous préparons à l'atterrissage. On se met en sens
opposé à la direction de la descente, on s'accroche aux poignées, et on plie les genoux.
Le ballon se pose en douceur dans un champ, Andy le fait remonter un peu et l'équipe au sol
pousse la nacelle vers la remorque du camion. Ca y est, on y est !
Ensuite, la corolle
supérieure s'ouvre pour laisser filer l'air chaud.
L'équipe au sol oriente le ballon pour qu'il retombe sur le côté. Nous descendons de la
nacelle. Champagne et remise de diplôme par Andy, avant de revenir chez nous. C'était
un beau moment !
Après le petit déjeuner, nous partons pour Cavusin, où nous allons faire la randonnée jusqu'à
Zelve. J'avais repéré le départ l'autre jour, et j'ai pu voir le chemin d'en haut ce matin.
Comme d'habitude, un chien nous suit dans notre balade. Ca semble être courant ici,
à chaque rando, nous avons eu un chien nous accompagnant, et à chaque fois qu'on a mangé
au restaurant le midi, au moins un chat !
C'est un festival de couleurs ! Première rando où le soleil est vraiment au rendez-vous.
Autant dire que le rythme est lent car je mitraille !
Nous arrivons au musée de plein air de Zelve. Ici pas d'églises décorées, mais il est beaucoup
plus grand que celui de Gorême, et le site est bien plus beau.
Retour à Cavusin par le bas de la montagne. Nous n'échappons pas aux hordes de touristes
venu voir les cheminées de fée, au bord de la route.
Heureusement, dès qu'on quitte ce site, on se retrouve à nouveau seuls au monde !
Et nous voilà de retour à Cavusin.
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