Les Açores
du 10 au 30 juillet 2010

10 juillet - Voyage Toulouse-Pico

Debout 4h30, pour un premier jour de vacances, c'est rude ! Surtout que j'ai fini de tout préparer à 0h30... C'est notre voisin, chauffeur de taxi, qui nous emmène. On n'a pas pris trop de marge, on vient juste de passer la porte d'embarquement qu'on entend qu'on nous appelle ! Enfin, nous voilà dans le bus, qui nous emmène devant l'avion mais... on reste dans le bus... longtemps... longtemps... longtemps... avant de pouvoir enfin y monter, s'installer et ferme les yeux !

A Lisbonne, on prend un petit déj puis on réembarque direction Pico. A l'arrivée, taxi pour Lajes de Pico par la côte. On aperçoit Faial au loin, les routes sont bordées de végétation luxuriante et de haies d'hortensias. A Lajes, on s'installe dans notre hôtel et on mange dehors notre déjeuner. Il est 13h30 ici mais 15h30 heure française, on commençait à avoir la dalle !

Serge, notre hôte, nous propose de partir pour un "whale watching" cet après-midi mais on a besoin de repos. On préfère rentrer nous reposer un peu à notre logis, chambre chez l'habitant proche de l'église. Ensuite, on va prendre nos affaires de bain... Argh ! On a juste oubié les serviettes de bain ! Heureusement, la petite quincaillerie est ouverte, oubli réparé !

Et hop, au bout du village, il y a une de ces "piscinas naturales" qu'on va rencontrer souvent par la suite pour notre plus grand bonheur ! Naturellement des rochers forment une baie protégée, et c'est un peu aménagé (marches ou échelle pour accèder à l'eau). Elle est pas chaude mais quel régal après tout ce voyage !



11 juillet - Whale watching

Ce matin, on a un ciel sans nuages. Le Pico qui donne son nom à l'île est complètement dégagé alors qu'hier on ne l'a jamais vu en entier... Il s'élève à plus de 2300 mètres au-dessus du niveau de la mer, c'est le plus haut sommet du Portugal. On commence la journée par un copieux petit déjeuner, faut pas partir en mer le ventre vide, Pierrick l'a appris à ses dépens aux Galapagos...


Après un briefing sur les cétacés, nous partons sur des petits bateaux avec des moteurs très puissants. Depuis la côte, la vigie depuis une tour guette les cétacés. Pendant 20 ans, il a guetté au profit des chasseurs de baleines, maintenant il le fait au profit des organismes de "whale watching", pour les touristes. C'est ainsi que nous savons dès le départ que nous allons voir des dauphins et des cachalots.
Les cétacés, sauf une espèce de dauphins, ne vivent pas ici. Ils transitent par les Açores lors de leur migration, c'est un bon coin pour manger et se reposer.


Nos premiers dauphins sont des Globicephalla macrorhynchus. Ce sont des grands dauphins noirs, avec une tête ronde. Sur la photo, on voit la tête de l'un avec la nageoire dorsale, qui est très proche de la tête, et un autre en train de plonger. C'est merveilleux de les voir filer dans l'eau, passer au-dessus, en-dessous, on dirait qu'ils surfent sur l'eau !


Nous nous approchons ensuite du cachalot, ou Physeter macrocephalus, qui est rejoint par un second. Cette espèce est facile à voir car le cachalot nage fréquemment peu profondément et met souvent la tête hors de l'eau. Excepté lorsqu'il veut manger, là il plonge jusque vers 1500m de profondeur pour se nourrir; descente, repas et remontée lui prennent à peu près 45 minutes.

De temps en temps, le cachalot dresse sa tête hors de l'eau et nous observe. Il fait du "Human watching"...


Les cachalots s'éloignent et nous rejoignons une troupe de Stenella frontalis. Ils s'approchent de nous, nous laissent les suivre, il y en a partout ! Moment magique où nous les suivons, on a tous déjà vu des dauphins "en formation" dans un parc d'attraction, mais là au milieu de l'océan, c'est bien plus beau et bien plus fort !


Ceux-là ne surfent pas sur l'eau, ils volent !


C'est alors qu'on revoit nos deux cachalots, ils sont en train de plonger. Leur queue seule finit par dépasser de l'eau, comme pour nous dire au revoir, et comme on a bien appris notre leçon, on leur souhaite bon appétit !


On finit par des Grampus griseus, appelés aussi dauphins Risso. Ceux-là vivent ici, à Pico, toute l'année.
Photo de droite, un jeune avec sa mère.


Après toutes ces émotions, sans compter le tangage du bateau et l'air du large, on a FAIM !!! On s'installe donc à la terrasse de notre hôtel pour manger un morceau. Une fois les estomacs remplis, il est déjà 15h. On décide de partir faire une petite balade dans le sud de l'île.

On part en taxi rejoindre le départ de la balade à Calhau. Il fait beau et on a une belle vue sur l'océan et l'île de Sao Jorge, notre prochaine destination. La balade est donnée en 7 km et 3 heures, ça nous paraît beaucoup sachant qu'il n'y a pas de dénivelée...


Mais voilà, à partir de là, le chemin disparaît et on marche de marque en marque sur les roches basaltiques, c'est plus difficile car il faut faire attention où on pose les pieds, et il fait très chaud ! Ca nous paraît interminable !
Une fois sortis de là, il n'est pas possible de continuer le chemin le long de la côte, pour cause de période de nidification (passage interdit jusqu'à fin juillet) donc on prend un raccourci à travers le village de Manhenha.
Du coup on ne fait qu'apercevoir le phare de loin, mais arrivés au village, devant la petite piscine naturelle qui nous tend les bras, on préfère aller se baigner plutôt que faire le détour jusqu'au phare.


12 juillet - Balade dans la brume

Aujourd'hui, pas de chance, les nuages recouvrent non seulement le Pico, mais aussi la crête de montagnes au-dessus de nous. Tant pis, on part quand même pour notre balade, le Caminho dos burros, ou chemin des ânes, versant nord. Autrefois le sentier descendait côté sud, vers Lajes de Pico, notre village, mais aujourd'hui il n'est plus entretenu, sauf parfois bénévolement par Serge, notre hôte, mais il ne l'a pas débroussaillé cette année.


Nous nous faisons déposer au bord d'un lac et revenons à pied vers le départ de la balade. On a de moins en moins de visibilité. D'ici on devrait avoir une vue fabuleuse sur le Pico et sur la crête de petits volcans.

Nous avons l'impression d'être dans un brumisateur géant, comme il fait chaud malgré tout, ça fait du bien !


Le sentier commence à descendre, les arbustes deiennent arbres, le brouillard s'épaissit...


Ah, on arrive sous les nuages, enfin une vue presque dégagée !

Ensuite on traverse une forêt, puis un parc, puis encore une forêt, puis un village avant d'arriver au bord de l'océan. Pas de piscine naturelle aménagée ici, tant pis, on rappelle notre taxi et on va se baigner à celle de notre village.


13 juillet - Arrivée à Sao Jorge

Ce matin, c'est grand bleu de ce côté de l'île. Notre chauffeur de taxi, qui vient de l'autre côté, nous dit qu'il pleut, mais en fait ce n'est qu'un petit passage dans la descente maintenant, le temps change vite. Au passage, nous avons pu voir les magnifiques paysages "ratés" la veille car dans la brume et une belle vue sur le Pico, depuis les crêtes et depuis le port.


Traversée sans problème jusqu'à Sao Jorge, où nous n'avons pas réservé à l'avance d'hébergement, ceux trouvés sur internet étant trop chers ou non disponibles. A peine sortis du bateau on trouve l'office du tourisme, qui nous indique plusieurs hébergements, dont la Residentia Neto, le plus proche, à peine plus haut dans la rue. Ils ont une chambre pour 4, un peu humide et sombre, mais l'hôtel est pas cher, proche de tout, et surtout pour la grande joie des enfants, il y a une petite piscine ! Adopté !

En sortant de là, on aperçoit une agence de location de voiture. On n'avait pas prévu de faire de rando aujourd'hui, on pensait prendre un peu plus de temps à trouver un hébergement, et on avait promis des journées sans balade à pieds les jours de changement d'île... Hop, ils ont une voiture dispo, on part faire un tour sur l'ile.

On suit d'abord la côte, et on va manger à Calhete. Il fait beau et chaud, les routes sont bordées d'hortensias, et on a une belle vue sur le Pico.


Puis on prend de la hauteur, on rentre d'abord dans les nuages avec brumisateur, puis carrément dans le brouillard avec une petite pluie...

Tant pis, on va quand même jusqu'au bout de l'île ! Là on sort du brouillard mais on ne retrouve pas le soleil. Mais il ne fait pas froid et la piscine naturelle aménagée près du phare fait le bonheur des enfants !


Sur le retour, on s'arrête à la faja de Sao Joao. Les fajas sont des zones de plat coincées entre l'océan et la montagne escarpée. Le village est très joli, et on peut se baigner à partir de la jetée. Il y a des personnes avec masque et tuba, ça fait envie... Mais on ne les a pas pris...


Retour enfin chez nous, re-petit bain à la piscine de l'hôtel, repas dans une pizzeria à deux pas de là, à la grande joie de Pierrick !


14 juillet - Les hauteurs de Sao Jorge

Aujourd'hui il fait un temps splendide, les sommets sont complètement dégagés, ça tombe bien, on va faire une longue rando (la PR4) qui passe de volcan en volcan avant de descendre vers l'océan.

On se fait emmener en taxi au départ de la balade, au pied du Pico da Caldeirinhas. On longe des volcans, des petits lacs, avec une superbe vue des deux côtés de l'île, Sao Jorge étant tout en longueur. Le volcan de Pico est également bien dégagé.


Je suis tellement pressée d'arriver au sommet du Pico da Esperança (à droite) pour voir la vue sur la chaîne de volcans tant qu'il n'y a pas de nuages que... je me trompe de volcan ! Marine et moi grimpons sur le Morro Pelado (à gauche) : pas de chemin, on s'enfonce, elle me maudit !

Ils se ressemblent pas pourtant et l'accès au Pico da Esperança est beaucoup plus facile !


Donc, depuis le Morro Pelado, vue sur l'ouest (à gauche) et l'est (à droite) de Sao Jorge.

A l'est, on voit une 2ème chaîne de "montagnes" sur la côte nord. C'est de ce côté qu'on va attaquer notre descente vers l'océan.


Encore quelques volcans verdoyants puis nous descendons par une route interminable au milieu des hortensias jusqu'au village de Norte Grande, où un café a la bonne idée d'être planté juste en face de notre sentier, à côté de l'église. On le voit de loin avec sa terrasse blanche et ses parasols, et nous y faisons une halte bien méritée.

Nous entamons enfin notre dernière descente vers la Faja do Ouvidor, que nous apercevons enfin !


On apprécie le bain dans les piscines naturelles !

Ensuite on cherche à rappeler notre taxi et on a un petit moment de frayeur en voyant que le portable ne passe pas... Mais tout s'arrange : deux portugais ont la gentillesse de nous prêter leur portable pour appeler le taxi (le leur passe, allez savoir pourquoi !) et même de nous faire la traduction pour notre chauffeur qui ne parle que portugais... On leur offre leurs bières et on retourne lézarder au soleil en attendant notre taxi...


15 juillet - Sao Jorge - Fajas

Encore une rando empruntée à Trail Azores, la PR1 cette fois. "Notre" taxi nous repère lorsque nous sortons de l'hôtel, sac au dos. Le temps d'acheter de quoi pique-niquer et nous voilà partis !

Le temps est couvert, on reprend la route centrale qui part vers l'autre bout de l'île et on s'arrête en plein brouillard... On marche sur un chemin au milieu des champ puis nous voilà dominant la mer.


Nous commençons la descente, au milieu des hortensias. Petit à petit, ça s'éclaircit, on passe franchement en-dessous des nuages, un couple nous double mais à part eux, on est seuls sur le chemin... avec quelques vaches...

On arrive en vue de quelques maisons en pierres et on se demande où on va passer ensuite, la montagne semble plonger dans la mer...


Au niveau des maisons, on trouve un ruisseau que l'on traverse sur un pont. Juste après le pont à droite part un sentier qui mène à des cascades. On s'arrête un long moment pour faire des photos de jeux d'eau. Petite pensée pour Jean-Luc qui fait de très belles photos de ce genre justement.

Ensuite, notre chemin descend au-travers des falaises, heureusement la végétation est dense et à aucun moment ça n'est dangereux ou vertigineux.


Nous arrivons à la Fajã da Caldeira de Santo Cristo, un replat au pied de la falaise, sur lequel il y a un lac et un village.

Dernier coup d'oeil en arrière sur le chemin parcouru, et on s'arrête pour la pause déjeuner sur la grève.


Traversée du village, il y a un bar où on peut manger. Je l'avais lu dans un guide mais pas sûre de trouver quelque chose en bas, j'ai préféré opter pour le pique-nique. Du village, on rejoint la Fajã suivante en prenant un chemin côtier, qui monte et descend le long des falaises.

On croise des quads. Ils ont le droit de circuler sur ce chemin, mais l'accès est réglementé à quelques heures dans la journée.


Nous arrivons ensuite à la Fajã dos Cubres. J'avais cru voir une de ces "piscinas naturales" sur une carte, et j'avais donc promis aux enfants la baignade, mais il n'y a que des grèves avec des rochers gris.

Tant pis, nous trouvons à nous rafraichir à un petit bar devant l'église, sur la fin de la route, le temps d'attendre notre chauffeur de taxi.


Pas de problème de récupération cette fois, il est à l'heure et nous remontons via une petite route en lacets, très escarpée.

Il nous arrête à un parking / point de vue dans la montée et nous profitons en effet d'une belle vue avec un rayon de soleil sur les deux Fajãs: au premier plan, la Fajã dos Cubres, où nous avons fini notre randonnée, plus loin la Fajã da Caldeira de Santo Cristo, où nous avons mangé, et partout ces falaises abruptes... On a du mal à croire qu'on est passé par là, tellement on a peu ressenti cette pente du fait de la végétation.


On finit la journée par la piscine de l'hôtel, comme ça je n'aurai pas promis une baignade pour des prunes ! Ainsi qu'une pizza à notre pizzeria préférée. On a voulu essayer d'autres restaus dans le coin mais ça nous tentait moins, et puis là, les gens étaient très sympas et faisaient des jus de fruits frais maison excellents !

Ce soir-là j'ai même bavé pendant tout le repas devant ce que je croyais être un tiramisu dans la vitrine des desserts, mais ça n'avait rien à voir ! Pas mauvais mais... définitivement pas un tiramisu...


16 juillet - départ de Sao Jorge pour Faial

Ce matin, on range et on va au port acheter nos billets de bateau pour Faial. Traversée tranquille. A l'arrivée, nous recherchons un loueur de voiture, la quinta da eira meia où nous allons loger étant un peu loin de tout.


Nous n'avons rien réservé, la première agence n'a rien en stock, peut-être une voiture qui va rentrer en fin d'après-midi. Elle nous renvoie sur une autre, eux ont une voiture qui vient de rentrer. On attend à peu près 3/4 d'heure et ça y est on l'a.


On y stocke nos gros sacs à dos et on va manger au Peter Café Sport, qui est un peu l'incontournable à Horta. C'est un repaire de navigateurs, l'intérieur est en bois et tout décoré de drapeaux de bateaux, des petites annonces partout de gens cherchant des équipiers pour faire une traversée transatlantiques, d'autres cherchant des bateaux, etc...


On part ensuite pour la Quinta da meia eira, qui se trouve en fait en bout de la piste de l'aéroport, mais ce n'est pas très gênant, pas d'avion la nuit et peu dans la journée. On prend possession des lieux, on fait connaissance avec le chien et les chats, à la grande joie des enfants qui pensent beaucoup à Tiger, le chaton qu'on doit accueillir chez nous en rentrant de vacances. On profite de la piscine et des chaises longues, on fait quelques courses, et je commence à repérer les randos possibles.


17 juillet - Faial - Capelinhos

Aujourd'hui on part pour faire la PR1, le tour de quelques volcans dans le nord ouest de l'île. On laisse notre voiture à Capelo, près du départ de la balade. Il fait gris et le plafond nuageux est bas, et on monte vers lui...

Début difficile pour Pierrick qui n'a pas envie de marcher aujourd'hui. ça va mieux quand, à l'embranchement entre le sommet et la poursuite de la balade, on décide de poursuivre, le sommet étant dans les nuages et balayé par le vent...

Et puis devant nous, ça se dégage, et on aperçoit le sommet du 2ème volcan, et le reste de la balade, au soleil.


On descend dans la végétation, tantôt buissons, tantôt arbres, pas très hauts, ça donne des forêts "sèches", la végétation étant surtout en hauteur.

Dedans c'est assez sombre, mais on a une vue de dessus en passant à côté d'un cratère égueulé et c'est très joli ces "moutons" verts...


On arrive au "col" entre les deux volcans puis on remonte autour du 2ème. Difficile d'avoir un point de vue avec cette végétation haute et dense, mais heureusement le chemin fait quasiment le tour du volcan et nous offre quelques beaux points de vue.

Le sommet du 1er volcan est maintenant dégagé, je propose aux enfants d'y retourner mais ils n'apprécient pas la plaisanterie...


Nous avons une belle vue de l'autre côté sur les plus jeunes volcans de l'île, surgis de la mer dans les années 57-58 (voir explications sur Wikipédia), enfouissant partiellement le phare et reculant le village de pêcheurs de la mer de 1 km...


Notre chemin ne suit plus du tout la carte, il devait rejoindre la route, mais le balisage nous fait dsecendre droit sur le phare, ce qui est beaucoup mieux ainsi.

La végétation commence à reprendre le dessus sur les scories volcaniques. Il y a là un musée souterrain sur le volcanisme aux Açores et plus particulièrement sur l'éruption de 57-58. Intéressant ! On peut aussi monter tout en haut du phare.


Bon, il reste le chemin du retour à faire, là il n'y a plus de balisage, on fait un peu au pif à l'aide de cartes trouvées à la Quinta, au pire on aurait pu suivre la route mais c'est moins sympa. Un dernier regard au phare, on lui tourne le dos pour marcher sur une piste le long de la côte, avant de monter en lacets pour rejoindre la route que nous poursuivrons jusqu'à la voiture.



La suite est classique: courses, retour, piscine, repas et dodo !


18 juillet - Faial - Cabeço Gordo - Horta

Aujourd'hui on a décidé de faire le tour du Cabeço Gordo, le plus haut volcan de Faial à environ 1000 mètres d'altitude. On prend la voiture pour y monter, ça tourne, ça tourne, on a de belles vues sur le bas de l'île et sur l'île de Pico, et plus ça monte, plus on est dans le brouillard.

En haut, il y a un vent de dingue, on n'a rien trouvé en chemin pour acheter de quoi pique-niquer, et le sentier de crête avec le vent et le brouillard m'apparaît d'un coup moins attractif. On se "contente" donc de la vue sur le cratère, que l'on arrive à apercevoir fugitivement grâce au vent.

On découvre aussi le "ten volcanoes trail", un sentier de rando de 27 km qui passe par 10 volcans en 9 heures, en finissant par notre balade d'hier. Regrets, ça aurait pu être sympa. Voir Açores/pratique pour plus de détails sur le trail.


Retour sur Horta, ville morte en ce dimanche, on arrive quand même à trouver un petit restau où manger, puis on va faire un tour sur le port. Bateaux avec le Pico en toile de fond.


Ce qui est amusant à voir sur le port d'Horta, ce n'est pas les bateaux mais le port ! La jetée, le sol, le moindre endroit est couvert de dessins, témoins du passage des bateaux et des équipages...


On tente une montée sur la colline au-dessus d'Horta, le point de vue est sympa mais on n'y trouve pas de quoi marcher. L'après-midi est déjà bien avancé, les enfants réclament la piscine... Retour à la Quinta où on profite une dernière fois de la piscine, des animaux.


19 juillet - transfert vers Flores

Depuis l'avion, vue sur la ponte des Capelinhos, on voit bien le morceau rajouté sur cette pointe, dernier coucou et vol vers Flores.

A l'arrivée, nous nous mettons à la recherche d'une voiture, mais les diverses agences de location proches de l'aéroport n'ont rien de disponible. Elles nous envoient vers une agence locale qu'on a du mal à trouver. De plus nous portons nos gros sacs qui sont assez lourds, il est largement l'heure de déjeuner et le moral des troupes s'en ressent. A l'adresse indiquée, seulement un supermarché. On rentre voir s'il y a d'autres bureaux, mais non rien que le super marché. On demande à un monsieur, il nous emmène dans le supermarché, au fond, dans un bureau. Ca a l'air d'être lui le patron et il a des voitures à louer. La nôtre sera prête dans une petite heure. Parfait, on se pose pour manger, il y a une cafétéria dans le supermarché, on fait nos courses et c'est parti avec notre voiture !

Il fait toujours le même temps gris avec plafond nuageux bas qu'à notre arrivée. Plus on monte, plus on est dans le brouillard... On finit par ne plus rien y voir du tout, la visibilité est exécrable, 10 mètres max et encore... On fait la traversée de Flores d'est en ouest sans rien voir d'autre que du blanc et du gris...


On redescend et on passe à nouveau sous le plafond nuageux, la visibilité s'améliore. Nous arrivons à Aldeia da Cuada, un village abandonné restauré: d'adorables maisons en pierre, reliées entre elles par des chemins empierrés bordés de murets, des fleurs partout.

Installation, examen des cartes de balades de l'accueil, repérage des magasins à Faja Grande, repas et croisement des doigts très fort pour que la météo soit plus clémente demain.


20 juillet - Faja Grande

Ce matin, peu d'amélioration visible de la météo... Il y a même un peu de pluie. Du coup on traine... Quelle balade faire avec ce temps ? On décide d'aller à pied jusqu'à Faja Grande, on part donc de notre village sur les chmins empierrés et on descend jusqu'à rejoindre un sentier balisé qui parcourt toute la côte ouest du nord au sud.

Il fait toujours gris mais sans pluie et il ne fait pas froid. On traverse Faja Grande.


Faja Grande est un plateau au pied de montagnes et de falaises. C'est très beau, même par temps gris. De la montagne, de nombreuses cascades se jettent. L'une d'elle a en son pied un bassin où l'on peut se baigner, c'est là que nous allons pique-niquer.


C'est très beau mais l'eau est froide ! Les enfants se déshabillent et pataugent un moment pendant que nous déjeunons. Nous remontons ensuite vers notre village via la route et les petits sentiers. Nous passons au bas des falaises, je sais qu'un chemin descend là au-milieu et j'en cherche la trace sans succès, c'est une balade que je comptais faire mais là, beaucoup moins de verdure pour cacher le vide, je sens qu'Olivier n'est pas très tranquille. On verra...


Petite pause chez nous, puis on repart en voiture cette fois faire une autre balade vers un lac, ce n'est pas très long, alors on a enlevé nos chaussures de rando pour mettre des sandales. La montée est difficile parce que ça glisse sur les rochers bien arrondis et lisses.

Le lac est magnifique avec les cascades qui se jettent dedans. On observe les oiseaux qui y pêchent. En théorie, on doit pouvoir aller un peu plus loin, mais le sentier se perd dans la végétation, et le retour avec les sandales va être suffisament long comme ça...