Namibie juillet 2013
12 juillet - Naukluft - Waterkloof Trail
Départ un peu avant 8h pour une balade de 17 km. Olivier râle d'avoir à
ranger les duvets dans la voiture et de replier les tentes, comme nous l'a conseillé la dame qui nous a accueillis hier, pour nous
protéger des babouins. Pour une fois que nous ne partions pas avec le véhicule, nous aurions aimé en profiter pour ne rien ranger !
Mais ça ne prend pas tant de temps que ça...
Toutefois, au moment de partir, on voit un babouin qui cherche de quoi manger.
Un couvercle a été mis au-dessus des poubelles, toutefois le couvercle est ajouré et le babouin arrive à passer son bras et à extirper
des sacs poubelle. Un peu après, au départ de notre balade, nous en voyons plusieurs, dont des mamans avec des petits. Ca grogne.
Finalement on a bien fait de tout ranger ce matin !

Nous remontons une rivière, c'est la première que nous voyons où il y a encore de l'eau, et la végétation plus "verte" change
des paysages arides que nous avons traversés jusque là.
Nous apercevons beaucoup de petits nids qui forment comme des boules
de Noël dans les acacias.
Nous retrouvons le randonneur croisé hier par Olivier quand il s'était perdu. Soit il doute de notre capacité à trouver notre
chemin, soit il veut un peu de compagnie, toujours est-il qu'il nous accompagne sur cette rando.

Nous apercevons un kudu, puis à nouveau des "biches miniatures". A leur façon de grimper dans les rochers, il doit s'agir plutôt
d'une sorte de chamois, peut-être des oréotragues.
Un babouin nous suit. Notre nouvel ami, Martin, nous dit que les
mâles peuvent être agressifs et qu'il vaut mieux rester groupés.

Nous remontons la rivière Naukluft. Nous rencontrons de belles cascades et de beaux bassins, qui donnent envie de se baigner,
mais on préfère prendre du temps pour faire trempette dans les bassins proches de la fin de la rando.

La rivière devient souterraine. Nous poursuivons en montée douce le long d'une rivière asséchée qui n'est plus la Naukluft,
nous pensons en vue de chaque sommet arrondi que nous allons enfin déboucher sur le plateau, mais il a un autre sommet plus loin...
Les points particuliers de la carte sont bien là et bien visibles, mais il semble que la distance est supérieure aux
17km annoncés. En effet nous atteignons 8,5km alors que nous sommes encore loin de la borne qui marque le milieu de la balade.

Nous atteignons une sorte de plateau et découvrons un squelette de zèbre. D'ailleurs nous en verrons plusieurs aujourd'hui et
malheureusement les seuls zèbres que nous verrons seront de szèbres morts... Un peu plus loin, nous profitons de quelques arbres pour pique-niquer. Martin, qui ne veut pas nous déranger,
s'installe sous un arbre un peu éloigné du nôtre.
Nous reprenons notre route et atteignons peu après la borne-milieu. Le
GPS indique plutôt 10,5 km, et la montre de Martin a également une distance de cet ordre-là. On semble donc s'orienter plutôt vers
une rando de 21km.
Peu après, nous attaquons la dernière montée, plus raide, en haut de laquelle nous avons une belle vue
panoramique, dommage que ce soit brumeux...

Nous marchons en crête un moment, des plantes grasses genre cactus apparaissent. Nous apercevons quelques oréotragues ainsi
que des damans (rongeurs genre marmottes).
Le chemin s'enfonce dans une vallée, nous guettons les "pools" promises mais les rivières sont
toujours asséchées.
Nous sommes déjà à plus de 15km du départ mais la carte indique plutôt 3/4 du chemin.
 Une arche
en formation de l'autre côté de la vallée... et une pause pour soigner les ampoules de Marine...
Nous retrouvons de l'eau, et peu après, nous nous arrêtons aux pools, pas vraiment une grande pause barbotage comme on
le pensait ce matin, car l'heure tourne et nous voulons arriver au camping avant la nuit. Juste un petit bain de pieds pour
Pierrick et un changement de ses pansements d'ampoules.
On repart,. Le chemin n'est pas difficile mais c'est long.
Nous finirons par rejoindre le camping au bout de 21km et 9 haures
au lieu des 17km et 7 heures prévus, un peu avant que le soleil ne se couche, et accompagnés à la fin des hurlements d'un
babouin... Heureusement qu'on avait pris de la marge ! On a même le temps de prendre une petite douche rapide avant que la
nuit ne tombe complètement. Beaucoup plus de monde dans le camping ce soir.
On a bien mérité notre repas ! Et je peux vous dire que la balade-de-17-km-qui-en-fait-en-fait-21,
j'en entendrai parler toutes les vacances ! Ca devrait même être le sujet de la prochaine rédaction de Pierrick !
13 juillet - Du Naukluft à Walvis bay en passant par Solitaire

Nous finissons les restes pour le petit déjeuner de ce matin. Nous partons sans nous presser vers 8h15, il ne reste que nous
dans le camping !
Nous cherchons à nouveau des zèbres des plaines mais nous ne voyons aucun animal en sortant du
Naukluft.
La piste jusqu'à Solitaire est excellente. Solitaire, c'est un lodge, un camping, une station-service, une
épicerie, des carcasses de voitures rouillées et surtout une boulangerie avec de bons gâteaux et sandwiches, qui nous permet
de compléter notre petit déjeuner et d'acheter notre pique-nique.

De nombreux oiseaux, mangoustes et écureuils de terre trainent dans le secteur pour profiter des miettes laissées par les
voyageurs.
Après Solitaire, et jusqu'à ce qu'on ait dépassé le Kuiseb Canyon, la route est mauvaise, et on n'avance pas
vite. Nous traversons à nouveau le tropique du Capricorne.

Nous pique-niquons en vue du canyon et deux gros oiseaux, du genre outardes, viennent voir si par hasard on ne leur
laisserait pas quelques miettes... Le Kuiseb Canyon est à sec, nous l'avons traversé un peu avant, et nous en voyons
un morceau entre les montagnes plissées.
Ensuite, la route est droite, goudronnée et monotone jusqu'à Walvis
Bay. A la fin, c'est dunes de sable avec pylônes électriques à gauche, désert à droite, et la barre de nuages au loin, comme
stagnant au-dessus de la ville. En réalité, elle est au-dessus de l'océan.
Nous trouvons notre guesthouse sans
problème et repartons voir la lagune.

Des milliers de flamants roses et diverses autres espèces d'oiseaux sont regroupés là. Il fait frais, nous observons
longuement les flamants qui trépignent en farfouillant dans l'eau.
Restau et dodo dans un vrai lit. Quel bonheur !
14 juillet - Sandwich Harbour
Après un copieux et excellent petit déjeuner dans notre guesthouse,
nous nous préparons pour une excursion vers Sandwich Harbour.
Notre chauffeur-guide vient nous chercher devant la maison,
nous ferons l'excursion avec un couple de français.
On commence par les flamants roses, que nous avons déjà vus hier.
Il y a deux espèces de flamants: les grands flamants, plutôt blancs (à droite sur la photo), qui se nourrissent de crustacés,
et les autres, plus roses, qui se nourrissent d'algues contenant du béta-carotène, d'où leur couleur rosée (à gauche sur la photo).
Les mouvements de leurs pattes servent à remuer le fond de l'eau qu'ils aspirent et filtrent à travers leur bec, un peu à la
manière des baleines.

Nous poursuivons en direction des salines. Nous apercevons deux chacals
qui font leur marché du matin... (Comprenez: qui mangent un flamant rose mort)
Cette usine d'extraction de sel est
particulièrement importante, il en sort 2000 tonnes de sel par jour ! C'est le principal fournisseur en sel de l'Afrique du Sud.
Nous contournons l'usine et montons sur une dune pour avoir une vue d'ensemble.
Nous partons dans le désert. Quelques springboks, autruches, et
des traces d'animaux. Nous sommes dans l'ancienne lagune. La rivière Kuiseb venait autrefois se jeter dans la mer mais
maintenant, elle s'enfonce dans le sol avant d'arriver à l'océan. Le sol est dur et des mini-dunes ou maxi-tas de sable décorent
le paysage.
Il ne fait pas très beau, le front de nuages que nous voyions hier au-dessus de l'océan, est aujourd'hui
au-dessus du désert. C'est d'ailleurs la seule source d'humidité ici, puisqu'il ne pleut pas. Du coup les plantes ont
développé des astuces pour récupérer l'humidité et ainsi avoir assez d'eau pour se maintenir en vie.

A nautre gauche au loin, les grandes dunes. A droite, la mer. Petit à petit, les dunes et la mer se rapprochent, ne laissant
qu'une étroite bande de sable au milieu.
C'est ce chemin que nous empruntons sur 5 km. L'accès à Sandwich Harbour
n'est pas praticable à marée haute !
Sur le côté, le sable fait comme des cassures, ça paraît dur mais ça s'effrite dès qu'on y touche.

Nous arrivons à Sandwich Harbour. Autrefois port de commerce, la baie était une lagune fermée avec de l'eau fraîche. Il
y avait beaucoup plus de végétation et d'animaux.
Aujourd'hui les dunes ont grignoté une partie de la lagune et l'eau
de mer l'autre partie.
Il reste tout de même une lagune salée où on voit des oiseaux. Dans la vase, d'étranges cercles:
ce sont les traces faites par les flamants lorsqu'ils remuent leurs pattes dans l'eau, ils font un cercle !

Notre guide nous fait goûter de drôles de plantes qui ressemblent au goût à des haricots verts très salés. Pierrick aime
bien et est d'accord pour en manger en salade ! Il faudra en ramasser ailleurs car ici c'est protégé.
Nous montons
en haut d'une immense dune, c'est presque facile, on ne s'enfonce pas, le sable est dur !
D'en haut on a une belle vue, quel
dommage que le temps soit toujours aussi gris !
Quelques rouler-bouler plus tard, nous sommes à nouveau. Nous prenons la route en sens inverse,
dans la bande de sable entre la dune et l'océan.
Notre guide essaye de rester le plus proche possible de la dune, au-dessus
des mini-falaises de sable, au cas où une grande vague nous chatouillerait les pneus...
Fausse manoeuvre et le 4x4
se retrouve en arrière, deux roues sur la plage, deux autres dans le vide. Il faut donc sortir et le pousser pour le faire descendre complètement
sur la plage. Tout le monde s'y met !
Nous repartons, une fois ce passage dépassé, nous allons pouvoir manger !
En guise d'apéritif, le 4x4 monte en haut d'une énorme dune. Nous pensons faire un stop pour admirer la vue, mais il s'engage
dans la descente. Cris à bord pour les filles ! Les garçons s'éclatent !
La pente est impressionnate mais on descend tout en douceur,
moteur coupé, en glissant sur le sable. En fait, on fait du toboggan avec le 4x4. On aura bien mérité notre repas !
Nous dressons
une jolie table, avec nappe, vaisselle, couverts et dégustons lasagnes, salade, gâteau aux pommes, café... tout ça au milieu des dunes...
Retour tranquille à Walvis Bay. Repos, lecture, restau et nuit paisible dans notre guesthouse.
15 juillet - De Walvis Bay au Spitzkoppe
Matinée consacrée aux courses: le plein, passage à la pharmacie pour racheter des
pansements pour les ampoules, courses alimentaires, lampe frontale et même un nouveau téléphone... que je vais tâcher de ne pas oublier
quelque part cette fois... comme le dernier que j'ai laissé à l'hôtel de Bethanie...
Du coup, pas trop de temps pour faire le détour vers
les Welvitschia Plains ou le Moon Landscape. Notre route est rectiligne et un peu monotone. Jusqu'à ce que nous apercevions au
loin une montagne triangulaire qui se détache... Nous arrivons au Spitzkoppe !
Nous nous installons dans le camping,
au pied de rochers sympas, avec une vue magnifique.
 Nous nous
installons et profitons de cette belle soirée. Nous escaladons les rochers derrière notre emplacement et découvrons une magnifique
arche.
Ce camping est très rustique: pas d'eau, des douches seulement à l'entrée du camping à 2 kilomètres, les toilettes
sont juste une cuvette au-dessus d'un trou, entourée d'une petite palissade... mais ce sont les seules toilettes avec vue sur les
étoiles... et quelle vue !
16 juillet - Balade autour du Spitzkoppe

Ce matin, lorsque nous nous levons, le Spitzkoppe, hier soir à contre-jour, n'est pas encore éclairé. Puis le soleil se lève
et il s'illumine petit à petit, tandis que nous petit-déjeunons sous l'oeil intéressé de nombreux oiseaux, en particulier
les calaos à bec rouge qui attrappent les miettes au bout de leur long bec, avant de les avaler d'un coup.
 Nous partons
pour une grande balade autour du Spitzkoppe. On s'amuse à escalader les rochers qui s'y prêtent. On aperçoit des sortes de
chamois, qui s'enfuient à notre approche.
 Nous
distingons au loin trois zèbres qui nous observent tout en restant à distance. Et également de nombreux damans qui nous attendent
sagement au-dessus de notre emplacement.
Après un long retour, nous prenons le temps de nous poser, lire, jouer avant de
faire un grand feu pour le dîner. Toujours pas de pâtes, on économise l'eau ! Heureusement on a fait le plein de chamallows
hier et on se régale à mes faire caraméliser au-dessus des braises...
17 juillet - Du Spitzkoppe au Brandberg
Nous avons été joueurs cette nuit, nous avons voulu tester si notre batterie tenait avec le frigo branché et sur une faible
position de froid. Nous sommes donc à plat ce matin, heureusement, une famille allemande nous dépanne.
Nous partons
en direction du Brandberg, faisons des courses en route à Uis.

Nous nous signalons au camping, payons et laissons un gros sac de linge sale.
Nous repartons ensuite pour le site de la White Lady.
 Un guide
(obligatoire) nous emmène en une petite heure à des pétroglyphes bien conservés.
 Au retour nous
apercevons des damans... dans des arbres ! Aussi à l'aise que dans les rochers, de vrais acrobates ! Ainsi que de nombreux
lézards.
Nous nous installons au camping, espérant voir des éléphants dans le coin, il y en a parfois, mais apparement il
fait trop chaud en ce moment et notre hôtesse pense que nous n'en verrons pas.
18 juillet - Du Brandberg à Twyvelfontain
 Nous partons
par les petites routes en direction de Twyvelfontein. La région autour de Soris Soris est particulièrement belle et vaut le
détour.

Nous ne suivons pas les conseils du GPS qui veut nous faire passer par Khorixas. A la place nous prenons la D2612. La piste est
bonne et les paysages nous plaisent beaucoup.
On s'arrête pour une petite balade au milieu de gros rochers
rouges. Au loin, un babouin crie. Peut-être pour nous signaler qu'on est sur son territoire et que ça ne lui plaît pas. On
préfère ne pas s'approcher, même si on est en nombre supérieur.

Plus loin, nous atteignons la Burned Mountain, nous pique-niquons sous un arbre. Nous marchons un peu, il fait très chaud,
puis nous rejoignons le site d'Organ Pipes.

Ensuite nous gagnons le site de Twyvelfontein. Belle balade dans un site superbe dans les tons rouges, où une guide nous
montre des gravures pariétales et nous explique la vie des bushmen.

Elle est enceinte, je ne sais pas comment elle fait pour supporter la marche et la chaleur. La cabane à l'entrée est un havre
de fraîcheur et nous en profitons. Nous retournons ensuite nous installer au camping d'Aba Huab que nous avons croisé en chemin.
19 juillet - De Twyvelfontain à Palmwag
On prend la direction de Khorixas pour atteindre la forêt pétrifiée. On
voit des pancartes "Petrified Forest" et des stands de souvenirs et de pierres un peu partout. On préfère aller à la forêt
officielle où nous bénéficierons des explications d'un guide.
Les arbres présents ici ont poussé il y a 260 millions d'années, au centre de l'Afrique,
alors qu'Afrique et Amérique ne formaient qu'un seul continent.
Avec les changements climatiques, les troncs ont été
amenés par voie fluviale jusqu'en Namibien où ils se sont fossilisés. Dans l'agitation du fleuve, ils ont perdu leurs branches et se
sont "émiettés" pour certains. Le site comprend peu de gros troncs, mais beaucoup de petits morceaux. Le paysage autour est sympa,
et nous avons également des explications sur les plantes, notamment les welchisias.
Nous reprenons la route en sens opposé, direction Palmwag. Les
paysages sont superbes, un vrai décor de far-west.
Nous descendons à 500m d'altitude et retrouvons des dunes au bord
de la route.

A nouveau le far-west, puis nous remontons sur un vaste plateau à 1000m d'altitude, c'est beaucoup plus vert. Nous franchissons même deux rivières
qui ont encore un peu d'eau !
Peu avant Palmwag, je me fais la réflexion que nous n'avons pas vu
beaucoup d'animaux depuis quelques jours. Sur le site de la forêt pétrifiée, notre guide nous a dit qu'hier il y avait des
éléphants à une dizaine de kilomètres.
Je décide d'ouvrir l'oeil et de chercher des éléphants et... "une girafe !"
En réalité, il y en a cinq. On les voit d'assez loin. On s'arrêterait volontiers pour s'approcher mais on est un peu
limite en essence, et on préfère poursuivre jusqu'à la station service.
Juste avant, contrôle sanitaire. La partie nord de la Namibie est
une sorte de réserve où il n'est pas permis de chasser (excepté pour les populations nomades pour se nourrir uniquement).
Le responsable nous explique que nous ne devrons pas avoir de viande sous peine de consfication.
Mince, une fois qu'on
a pris de l'essence, on se rend compte que le magasin était de l'autre côté de la barrière. Il nous manque du pain, du bois
essentiellement. Tant pis, on verra bien ce qu'ils ont au lodge.
Le lodge est sympa, le camping bien équipé quoique les emplacements
sont un peu serrés. Contrairement à ce que je pensais, il n'y a pas de randonnée à faire depuis le camping. Du moins pas sans
guide. Va pour le guide, nous réservons pour une balade à 16h. En attendant, on profite de la piscine et on se repose.
Balade dans de beaux paysages rouges. Nous voyons à nouveau un groupe de six girafes qui s'enfuient à notre approche. Elles
sont vraiment gracieuses. Dommage qu'on soit à contre-jour...

Nous ne verrons pas d'autres animaux, à part quelques springboks qui se baladent et une steenbok (toute petite antilope) qui
s'enfuit.
Retour au camping pour voir le soleil se coucher pile entre deux
palmiers. Ils ont bien choisi leur terrasse pour le coucher de soleil !
Repas et dodo.
20 juillet - Balade autour de Palmwag
Ce matin, nous déjeunons de bonne heure et partons faire une
balade en 4x4 dans la réserve de Palmwag. Nous prenons un permis pour la journée et nous partons à l'aventure.
Ca
commence avant même de pénétrer dans la zone par un zèbre découvert par Pierrick au bord de la route. Il se laisse volontiers
prendre en photo, la star, on n'en avait pas encore vu d'aussi près !
 En
rentrant dans le parc, nous apercevons des girafes, trop loin. Nous nous dirigeons vers l'endroit où elles étaient et soudain,
après un passage de gué, une girafe surgit. Puis une autre. C'est finalement un petit groupe de 6 girafes, dont 2 jeunes, qui
nous observent. Quand on fait mine de s'approcher, elles partent.
En poursuivant vers un point de vue, on les aperçoit
à nouveau. Meilleure lumière, mais elles sont plus loin. Ce sera finalement un festival de girafes toute la journée !
C'est d'ailleurs très rapidement un festival d'animaux: écureuils de
terre, zèbres, springboks, oryx, girafes au milieu de paysages lunaires rouges, agrémentés de beaux buissons verts, très beaux
mais à ne toucher sous aucun prétexte puisque c'est du poison !
Nous continuons, pas pressés, entre arrêts photo paysages,
arrêts photo animaux et arrêts cailloux, pour en ramener à mamie Michèle. Un peu avant de s'arrêter pour manger, on
hésite: s'engge-t-on dans la grande boucle ou non ? Il faudra faire moins d'arrêts pour être sortis de la réserve avant la nuit,
allons-y !
La piste est moins bonne, en particulier lorsqu'on traverse une rivière.
Pas d'éléphant en vue, pas de rhinocéros non plus, même si les arbres nous jouent des tours et qu'on croit parfois en
apercevoir
La piste se divise en deux, nous prenons le mauvais côté et elle est vraiment difficile. Il faut rouler très lentement,
on touche à deux ou trois reprises et on s'inquiète pour le 4x4. On hésite à rebrousser chemin et poursuivre car nous pensons
qu'elle va rejoindre la "vraie" piste. C'est le cas, après un long moment et une piste qui s'est nettement améliorée Quelques
arbres bouteille par ci par là font des taches blanches dans ce paysage rouge. Certains sont en fleur.
 Nous franchissons
un col, la vue est magnifique, nous approchons d'un petit canyon au fond duquel coule un filet d'eau dans un environnement très vert
par rapport à ce que nous voyons depuis ce matin...
Nous sortons finalement de la réserve, les yeux encore émerveillés de ces
paysages et animaux. Le soleil est très bas, nous avons bien fait de prévoir la journée pour cette balade ! De retour au
camping, c'est boisson fraîche et douche, fraîche aussi, pour tout le monde ! Après ça, nous dînons dans le bar du lodge, à
l'occasion de la fête de Marine, et aussi parce que nous n'avons plus grand chose à manger à part de la viande séchée !
|